Ils sont au total 120 étudiants de New-Tech Institut, dont leur promotion est baptisé «Hervé Kogboma», qui ont reçu leur parchemin de fin de formation le vendredi 06 octobre 2023. La cérémonie s’est déroulée à l’hôtel Oubangui. Parmi ces apprenants, 97 étudiants ont reçu leur Licence et 23 ont obtenu leur Master. Ceci après avoir passé 3, 2 et 1 an de formation. La cérémonie de remise des diplômes s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Jean Laurent Sissa Magalé et son collègue de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et de l’Education Civique, Aristide Briand Reboas.
Chaque année, New-Tech Institut organise une cérémonie de remise de diplôme aux étudiants, couplée avec une grande fête en guise de récompense. C’est ainsi qu’une promotion de 120 étudiants, ressortissants de cet Institut, baptisé «Hervé Kogboma», ont reçu leur parchemin de fin de formation. Ces heureux lauréats ont été certifiés après leurs études en Droit Public, Droit Privé, Finance Banque, Ressources Humaines et la Comptabilité Financière.
Selon le Fondateur de New-Tech Institut, Serge Singha Béngba, cette cérémonie est particulière, car«nous avons baptisé les autres promotions au nom des nos anciens collaborateurs qui ne sont plus de ce monde. Il s’agit de Magistrat Modeste Martineau Bria, Me Zarambaud Assinambi, et Patrick Kifio. Mais cette promotion est baptisée au nom d’un jeune homme qui a commencé ses études en banque finance à New-Tech. Il s’agit de Hervé Kogboma. Il a commencé ses études et sanctionnées par un BTS en Banque Finance et il a enseigné à New-Tech», a-t-il expliqué.
Et de poursuivre qu’il obtenu un grand diplôme appelé «NBA» en finance à Sorbonne en France. Aujourd’hui, Hervé Kogboma est à la tête d’une grande Banque appelé BGFI Bank» à Bangui. Cela prouve qu’un fils du pays peut étudier ici et devenir un grand chef d’entreprise ou une autorité. Donc s’il y a la volonté, il peut y avoir de la réussite. C’est pourquoi «nous prenons l’exemple de Hervé Kogboma pour que ces fioles puissent marcher sur ces pas», a présenté le Fondateur de New-Tech Institut.
Prenant la parole, le parrain de la promotion Hervé Kogboma, Directeur général de «BGFI-Bank» n’a pas caché sa satisfaction et ses émotions, en rappelant ses parcours en tant qu’étudiant et aujourd’hui enseignant à New-Tech Institut. «J’avoue que ce jour est très particulier pour deux raisons : la première est que je suis produit de New-Tech, comme je l’avais dit, je suis de la première promotion Assurance Banque. C’est la première raison de ma fierté de ma joie. Mais la seconde raison, je peux aussi dire que, c’est New-Tech Institut qui m’a donné le travail».
Ça veut dire que New-Tech Institut m’a donné les connaissances, New-Tech Institut m’a donné le travail. Mais comment ? Quand il était rentré des études, il avait décidé d’enseigner pendant un certain temps et le premier établissement qui l’a accueilli pour l’enseignement. C’était le New-Tech Institut et il se souvient très bien à l’époque.
Et celui-ci de renchérir qu’il y avait un Directeur d’Etude, Monsieur Koyamé qui l’avait sollicité pour proposer de sujet en BTS Blanc. Hervé Kogboma, n’intervenait pas encore en BTS. Il intervenait en première année, mais cet enseignant a besoin d’un sujet de BTS Blanc en Banque et l’a contacté et l’a proposé son sujet et il a remis au responsable du département à l’époque paix à son âme qui est de nationalité Camerounaise qui s’appelle Monsieur Léto Poinie. Quand il a vu le sujet, il a dit mais c’est un bon Banquier. Comme du jeu, grâce à ce Monsieur, il a l’opportunité aujourd’hui de travailler à la Banque qui s’appelait à l’époque CBCA et il a gravé de l’échelon et aujourd’hui, il est à la tête de cette Banque qui est appelée «BGFI Bank» comme Directeur Général.
Pour ce faire, il invite ses cadets à prendre leur destin en main à travers la qualité de la formation de cet institut pour le développement de la RCA.
En République Centrafricaine, le développement du capital humain ne cesse de s’accroitre sur le marché d’emploi, le gouvernement, les partenaires et les investisseurs, ont tout intérêt à projeter de bons projets pour la création de milliers d’emplois pour absorber le produit de plusieurs instituts de la place à l’image de New-Tech Institut qui fournit chaque année des jeunes cadres disponibles pour l’Etat centrafricain.
Auric De Jean Jovice Ouakara