Le jeudi 02 novembre 2023, Alain Patrick De-Komah, Coordonnateur de la plateforme de la société civile «Génération Consciente», dans un entretien exclusif accordé à Radio Lengo Songo, a fustigé la position exprimée par la Représentante du Secrétaire Générale de l’ONU en Centrafrique et Cheffe de la Minusca, Valentine Rugwabiza qui recommande au Président Touadéra, l’organisation d’un dialogue politique et inclusif que les Centrafricains considèrent qu’une rencontre de trop.
Pour mémoire, le jeudi 26 octobre 2023, la tribune du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Cheffe de la Minusca, Valentine Rugwabiza a pris la parole pour proposer aux partenaires de la RCA, vue la situation sociopolitique actuelle du pays, il est donc essentiel d’accorder une attention renouvelée à un dialogue inclusif avec l’opposition politique et les groupes armés, dans le cadre du processus de paix. Cette déclaration fantaisiste a suscité la réaction hostile de plusieurs Centrafricains, surtout des autorités du pays.
C’est le cas du Coordonnateur de la plateforme de la société civile «Génération Consciente»,Alain Patrick De-Komah qui, selon, la déclaration faite par la Représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en Centrafrique, est «une déclaration de principe» pour plaire à son patron, Antonio Guterres. A ce titre, les autorités centrafricaines détiennent le pouvoir de décision. «La cheffe de la Minusca a dit ce que son patron lui avait demandé. Nous, au niveau de la société civile, Génération Consciente, ne prenons pas prendre en compte cette position. Aujourd’hui, nos autorités sont compétentes. C’est à eux de fixer les règles et de décider ce qui est bien pour le peuple. La RCA est un Etat souverain comme prévu en préambule de la Constitution du 30 août 2023. Nous avons tous constater qu’il n’y a pas longtemps, un dialogue inclusif a eu lieu dans ce pays, regroupant tous les parties prenantes qui a connu de succès, mais de quel dialogue parle-t-on Valentine Rgwabiza ?», s’est-il interrogé.
Celui-ci n’a pas raté l’occasion de revenir sur son appel à l’adhésion des Centrafricains à la 7èmeRépublique déclarée le 30 août 2023 à travers la nouvelle Constitution de la République Centrafricaine promulguée par le Président Touadéra. «Nous appelons les Centrafricains à s’adhérer à la 7ème République, de ne pas céder à la manipulation et de dénoncer des choses qui perturbent à l’ordre public, de faire de telle en sorte que chaque Centrafricain, dans les petits coins travaillent pour la paix, afin de soutenir les efforts du Président Touadéra dans sa vision politique qui n’aspire qu’à la paix. Ceux de la diaspora qui cherchent à semer la zizanie, qui incitent à la haine et à la déstabilisation, les institutions de la République aux profits des occidentaux, alors que leurs complices respectent leurs autorités et aiment leur pays, nous pensons que cette 7ème République est révolutionnaire. A cet effet, nous avons un seul pays en partage qui est le Centrafrique. Donc, personne n’est exclu de la République. Ces derniers doivent revenir à la raison», a-t-il lancé.
Il y a lieu de remarquer qu’après l’annonce par les autorités françaises de levée l’embargo sur les armes à destination des FACA, ces derniers temps on enregistre la montée en puissance de l’insécurité à l’intérieur du pays et des déclarations hostiles au régime Touadéra se multiplient depuis les capitales européennes, à caractère déstabilisateur. C’est l’exemple de la déclaration de la Cheffe de la Minusca, Valentine Rugwabiza qui recommande un dialogue de trop au peuple Centrafricain.
Les Centrafricains ont compris toutes ces manigances qui se trament. Il est temps pour les autorités centrafricaines de mettre les bouchers doubles afin d’y faire face !
Carole Bycekoan