La littérature, ce reflet de l’âme d’un peuple, trouve en Afrique un écrin d’expressions plurielles. C’est dans cet esprit de reconnaissance et valorisation que, chaque année, la journée internationale de l’écrivain Africain, célébrée le 07 novembre, résonne comme un vibrant hommage à ces hommes et ces femmes de plumes qui, par le pouvoir des mots, dépeignent les réalités, les mythes et les aspirations du continent aussi riche que complexe.
Initiée en 1991 par l’Union des Ecrivains Africains, cette journée est née d’un désir fervent de promouvoir la diversité littéraire africaine et de briser les frontières héritées d’un passé colonial complexe.
En effet, la journée internationale de l’Ecrivain africain contribue non seulement à rendre hommage à tous les illustres hommes et femmes de lettre du continent africain, mais aussi de contribuer à mettre en lumière toutes les difficultés auxquelles se butent les écrivaines et écrivains dudit continent. Ces difficultés sont, entre autres la difficulté d’accéder aux maisons d’éditions, difficulté vendre le produit de leur production intellectuelle, difficulté de se frayer une place au soleil dans ce concert de la littérature africaine moderne.
En ce jour de célébration, que l’on se souvienne de toutes les difficultés des écrivains africains en général et des écrivains centrafricains en particulier qui se débattent dans l’ombre et dans l’anonymat, pour des solutions ne serait-ce qu’à long terme.
Cette journée est également une occasion pour les écrivains africains de réfléchir sur leur statut et leur rôle en vue de mieux prendre part à la marche de leur continent.
Rappelons qu’il est créé en 1973 l’Association Panafricaine des Ecrivains dont plusieurs personnalités du monde littéraire se sont succédé à sa tête, comme par exemple le Dr Birago Diop(auteur des célèbres Contes d’Amadou Koumba), Aminata Sow Fall (auteur de : La grève des battus) ou encore le poète Amadou Lamine Sall, président de la Maison Africaine de Poésie Internationale (MAPI).
Rollys BISSI