Un mois après la rentrée scolaire, le lycée de Fatima, situé dans le 6e arrondissement de Bangui se trouve dans une condition scolaire précaire qui complique l’effectivité des cours et de bonne formation des élèves. Un constat fait ce mardi le 14 novembre 2023 par la Radio Lengo Songo.
Créé en 1969, comme centre missionnaire, le lycée de Fatima est devenu collège d’Enseignement général de 1969 à 1975. De 1975 à 1980, il est devenu CES avant de devenir Lycée en 1980.
De cette époque à nos jours, il est réputé pour ses bonnes qualités de formation. Mais aujourd’hui, les conditions d’étude dans ledit lycée sont déplorables.
Alors que l’établissement compte un nombre pléthorique et important d’élèves, il ne dispose pas assez de salles de classe et table-blancs. Ce qui provoque l’engorgement des salles et dont certains élèves suivent les cours debout, à travers les fenêtres ou encore perchés sur les murs. Une situation qui ne permet pas aux enseignants de bien dispenser les cours.
La situation du lycée de Fatima suscite pitié chez des particuliers, car selon eux, « Le Lycée était bien entretenu quand il était encore centre missionnaire sous le contrôle des prêtres. Mais aujourd’hui, il a connu un recul sur tous les plans ».
À qui la faute ?
Il est donc impérieux que les autorités puissent prendre leur responsabilité, car la question de l’éducation fait partie des grands axes de fonctions régaliennes de l’Etat.
Ainsi, si l’on ne prend pas au sérieux la situation que traverse le Lycée de Fatima aujourd’hui, ceci aura une grande répercussion négative sur l’avenir des nouvelles élites dudit établissement.
Rappelons que des portes, fenêtres et tôles du lycée ont été emportées par des bandits du secteur lors des récentes crises. Pour palier à ce souci, l’établissement a reçu de la part de Chef de l’Etat, Son Excellence Pr Faustin Archange Touadera, plus de 500 tables et des materiels didactiques le 22 mars 2022.
Mais qu’en est-il des actions des ressortissants dudit établissement face à ces conditions désastreuses qu’éprouvent leurs cadets ?
Affaire à suivre…
Bissi ROLLYS