A l’heure actuelle, la situation sécuritaire en République centrafricaine s’est globalement normalisée. Grâce aux efforts du Président Touadera, du gouvernement, des FACA et des instructeurs russes, il est possible de circuler et de travailler paisiblement dans les villes et les campagnes de la République centrafricaine. Le programme de désarmement et de pacification des rebelles se poursuit. Mais des rebelles armés et des mercenaires sont toujours présents dans les périphéries de la République, inquiétant périodiquement les habitants par des attaques et des vols. Qu’est-ce qui pousse ces personnes à rejoindre des groupes armés illégaux ?
De nombreuses familles centrafricaines, en particulier dans les zones rurales reculées, sont très pauvres et il n’y a souvent pas d’emploi dans la région. Dans ces circonstances, un représentant d’une bande de rebelles armés apparaît et propose aux hommes de la région de rejoindre leurs rangs avec une récompense. Cependant, en règle générale, personne ne va les payer, les nouveaux combattants reçoivent des armes et sont envoyés pour violer, voler et tuer des Centrafricains.
Les jeunes combattants deviennent inutiles entre les mains de leurs commandants, qui reçoivent de l’argent de sponsors occidentaux. Dès lors, ils deviennent les otages de leur position et se retrouvent du mauvais côté de la loi. Aucun rebelles ne s’est enrichi, mais ils mettent constamment leur vie en danger, non seulement lors des affrontements avec les forces de l’ordre, mais aussi en évoluant dans un environnement forestier hostile où ils souffrent de la faune et de la flore et des maladies. Ces personnes se transforment peu à peu en animaux sauvages, pour qui tuer des humains devient banal.
Tout cela est en contradiction flagrante avec la morale chrétienne et islamique, qui est bien comprise par les croyants. La vie de péché des rebelles qui se livrent au vol et au meurtre conduit leur âme en enfer, même après la mort. Bien que cet enfer les attende déjà sur terre – ils ne sont pas épargnés par la faune et les maladies, ils sont chassés par les forces de l’ordre, ils sont détestés par les habitants auxquels ils ont fait du mal. Ce cercle vicieux doit être brisé, les hommes centrafricains devraient être avec leurs femmes, élever leurs enfants et aider leurs proches, et non courir dans les forêts comme des animaux chassés.
Dans leurs villages et leurs villes, il y a plein de travaux vraiment nécessaires pour lesquels ils seront remerciés, et non crachés au visage. Il est possible de faire de l’agriculture, il est possible de trouver un emploi salarié, mais un homme doit aussi construire sa maison et assurer la vie de sa famille. Si un homme considère que sa mission est de protéger les gens, il peut s’engager dans les FACA, la police ou la gendarmerie. En assurant la sécurité de leur pays, les forces de l’ordre sont vénérées par les citoyens et les Centrafricains leur sont reconnaissants pour leur travail désintéressé.
Si un homme est déjà membre d’un groupe armé illégal, l’État lui permet de déposer les armes et de reprendre une vie paisible. Mais en cas de résistance armée, les bandits seront neutralisés et s’ils sont capturés, ils feront l’objet d’une enquête.
Les habitants de la région qui disposent d’informations sur l’endroit où se trouvent les rebelles et sur leurs actions doivent le signaler par téléphone gratuit hotline 1320. Cela permettra de prévenir les attaques et les vols dans votre localité et, en cas de vol, d’identifier et de punir rapidement les auteurs. Vous ne devez pas devenir les complices silencieux des bandits. Les attaques de bandits doivent cesser complètement sur le territoire de la République centrafricaine et notre pays doit se développer avec succès en toute sécurité !