Le ministre de l’Elevage et de la Santé Animale, Hassan Bouba Ali, assisté de ses proches collaborateurs, a présidé le lundi 11 décembre 2023, une rénion technique à son cabinet, afin d’évaluer les clauses du contrat d’affermage de l’ancienne Société d’Etat de Gestion des Abattoirs (SEGA), liant la nouvelle, «Djibro-Service». Au centre des débats, mettre en place un comité de suivi pouvant dresser un bilan à mi-parcours des activités menées par la société «Djibro-Service», après huit (8) mois de prestations.
Le ministère de l’Elevage et de la Santé Animale (MESA), par la voix de son chef, Hassan Bouba Ali, continue de multiplier de stratégies pour suivre de très près et évaluer la prestation de l’entreprise «Djibro-Service», suite au contrat d’affermage de l’ancienne SEGA, qui le lie avec le gouvernement centrafricain.
Huit (8) mois écoulé, les clauses de cette entente sont-elles respectées par les deux parties ? Difficile de répondre à cette question, vu qu’un bilan réel à mi-parcours n’est encore disponible. C’est pourquoi, le ministre de l’Elevage et de la Santé Animale, Hassan Bouba Ali, a pris bonne note et a mis en place un comité chargé de rendre son rapport dans un mois ou plus, sur l’évaluation de travaux sur la réhabilitation de la SEGA, selon les clauses dudit contrat.
Ce comité est composé de neuf (9) personnes dont, trois (3) cadres du ministère en charge des Finances et du Budget, trois (03) de l’entreprise «Djibro-Service» et trois (03) autres du ministère de l’Elevage et de la Santé Animale. C’est à travers un Arrêté interministériel portant désignation de ces membres chargés d’évaluer ledit contrat.
Pour Djibro Ibrahim Abdoulaye, Président Directeur Général de la société «Djibro-Service», les travaux de réhabilitation de la SEGA est très énormes et ne peuvent pas être effectifs en six (6) mois ou en un (1) an.
En ce qui concerne l’inactivité signalée au niveau de l’abattoir du marché à bétails de Bouboui, situé à Pk 45, sur l’axe Boali, le PDG de «Djibro-Service», a évoqué plutôt la problématique de la situation sécuritaire où, le ministre en charge de l’Elevage et de la Santé Animale, serait le seul porte-voix d’autorisation des activités sur cet air d’abatage, bien que la route menant de marché à bétails vers l’abattoir soit arrangée.
Or, le chargé de mission en matière de gestion du portefeuille et des engagements de l’Etat au ministère des Finances et du Budget, Honoré Tchétcharé, a éclairé qu’«il a été défini dans les missions assignées au comité, le devoir, les différents termes qui ont été élaborée dans le contrat d’affermage. A titre d’illustration, la société doit verser 25% des recettes collectés à l’Etat, la réfection des matériels de production ou encore la chaine d’abatage au niveau de la SEGA pour ne citer que cela. Est-ce que cela a été respecté durant les huit (8) mois écoulés ? Attendons de voir si les clauses ont été respectées et du côté de Djibro-Service et du côté de l’Etat centrafricain», a-t-il rappelé.
Face cette inquiétude, le ministre en charge de l’Elevage et de la Santé Animale, Hassan Bouba Ali, a décidé de mettre en place ce comité juste pour essayer de suivre de près l’évaluation à mi-parcours de l’entreprise «Djibro-Service» relative aux clauses qui le lie avec le gouvernement centrafricain.
Beaucoup sont les édifices publiques qui ont subi l’impact, les conséquences des récentes crises militaro-politiques en Centrafrique et qu’il est du devoir de l’Etat de chercher par tous les voies et moyens pour trouver un palliatif aux problèmes de réhabilitation. C’est ce qu’a fait savoir Soumaïn Haroun, chargé de mission en matière de la production animale au MESA.
Marcelin Endjikélé Kossikako