Suite à l’altercation qui a eu lieu entre des éléments de la gendarmerie et une partie de la population du village Bobèlé, manipulée par qui l’on ne sait, le Directeur Général de la société «Centrafricaine de Bois» (CENTRABOIS), Ibrahim Bitar, assisté de ses proches collaborateurs et l’Avocat de ladite société, Me Ngbokoli, a convoqué le mercredi 13 décembre 2023, les professionnels des médias pour éclairer la lanterne de la communauté nationale et internationale.
Il y a lieu de rappeler que dans la journée de jeudi 07 décembre 2023, une altercation a eu lieu entre les habitants locaux du village Bobèlé et des éléments de la gendarmerie. A l’origine, la société «CENTRABOIS», selon les lois de la République et de lutte contre les exploitants clandestins de bois dans sa parcelle d’exploitation, a procédé à la fermeture des assiettes (AAC) et réduit le seul pont reliant le village Bobèlé au Camp De Roux afin d’éviter la circulation des camions qui transportent des bois d’exploitation illégale.
Cette stratégie a créé la colère d’une partie des habitants du village Bobèlé qui, d’abord ont pris en otage un employé de la société «CENTRABOIS», puis confisqué une machine de cette même société afin de réclamer la réparation de ce pont à la place initiale.
Par respect des procédures, la gendarmerie de PK 9 a été saisie. Par la suite, Procureur du Tribunal de Grande Instance de Bimbo, a délivré un mandat de perquisition de la localité. Au cours de cette perquisition menée par des éléments de la gendarmerie de Pk 9, vingt (20) personnes soupçonnées être des clandestins d’exploitation illégale de bois ont été appréhendées et présentement sous les verrous à la brigade de gendarmerie de Pk 9 de Bimbo pour nécessité d’enquête.
Des gros camions de marque benne des exploitants clandestins remplis de bois coupés illégalement ont été saisis, dont les images ont été présentées aux professionnels des médias. Ajouté à cela, la gendarmerie a saisie cinq (5) tronçonneuses et autres machines des coupeurs clandestins saisies par la gendarmerie.
Selon le DG de la société «CENTRABOIS», Ibrahim Bitar, au cours de cette opération menée par des éléments de la gendarmerie ce jour-là, ces jeunes manipulés du village Bobèlé étaient armés d’arme de fabrication artisanale et de grenades ainsi que des armes blanches pour s’opposer aux éléments de la gendarmerie. Ce qui a poussé ces éléments de la gendarmerie à faire des tirs de sommation en l’air pour les dissuader et de libérer la seule voie qui a été barricadé par ces jeunes. Malheureusement, regrette-t-il, un de ces habitants était légèrement blessé par balle. «On ne peut pas indexer la société CENTRABOIS de vouloir détruire un point. Le pont en question n’a pas été entièrement détruit. Le pont a été rétréci. Une partie a été réservée pour le passage piéton et des engins à deux roues. L’objectif de la société était de casser le pour empêcher les véhicules des scieurs fraudeurs de circuler librement», a-t-il précisé.
Et d’ajouter que sa société n’a pas de problème avec la population pour laquelle elle a construit des forages, des routes, des ponts et des écoles dans les autres villages de sa zone de juridiction.
Selon lui, après cet incident, les activités d’exploitation ont été suspendues dans le village Bobèlé en attendant le rétablissement d’un climat propice dans la localité à travers les enquêtes de la justice qui se poursuivent encore afin d’établir les responsabilités.
La société «CENTRABOIS», a été créée le 10 avril 2014 dans le but de valoriser le potentiel ligneux du pays. Elle est une société de droit centrafricain. Elle a démarré ses activités en 2016 après l’attribution du PEA par le Décret N°15.328 du 24 août 2015, sous le numéro PEA 192 et le Décret N°17.039 du 21 janvier portant extension du PEA 192.
Avec un effectif de 200 employés au départ en 2016, la société à augmenter de manière exponentielle chaque année le nombre de ces employés pour atteindre aujourd’hui un effectif de 729 emplois direct (personnels contractuelle) et plus de 250 emplois saisonnière (Temporaires). Sur les 1.953.996.211 FCFA des taxes d’abattage et de reboisement, la taxe communale est de 537.232.338 FCAFA pour les années 2018 à 2022.
Le plus grand problème que la société continue d’y faire face, est la coupe des bois d’œuvre au sein du PEA par les clandestins qui s’amplifie au jour le jour. Les scieurs illégaux utilisent les routes tracées par la société pour entrer dans les assiettes afin de couper les bois. Même les pieds d’arbre inventorié et marqué lors de la prospection sont effacés soit couper par ses clandestins, mettant ainsi la société en difficulté.
Cette société a pris l’exemple de l’Assiette Annuelle de Coupe N°6 de la série de conversion donc la société a restitué au département des Eaux et Forêts sans être exploitée reste parlant. Dans ces blocs, les pieds inventoriés (Pachyloba, Iroko, Ayous et autres) sont coupés et sciées obligeant la société à abandonnées l’exploitation de cette assiette.
Puis, elle a sollicité le jumelage des AAC N°7 et 10 pour avoir la possibilité de finalise année de production, souhaite l’élargissement de l’UFG4 jusqu’à 2030 à cause des dégâts énormes crée par les clandestins en risquant de le ramenée au domaine, sinon cette société risque d’être fermée avant le délai prévus en 2038.
Face à toutes ces difficultés, pour y faire face, le gouvernement a tout intérêt à doubler d’efforts en mettant en place un comité de lutte contre ces exploitants illégaux de bois en République Centrafricaine. Car, la société «CENTRABOIS» n’est pas la seule victime. Et pourtant, cette société respecte ses conventions qui le lient avec le gouvernement centrafricain, à travers le ministère des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna