Le «Comité d’Initiative pour le Contrôle et d’Investigations des Actions des Etats-Unis en République Centrafricaine», coordonné par Corneille Mbrabanga a rendu public ce vendredi 29 décembre 2023, au Centre Saint-Jean 23 à Bangui. Ce comité veut prendre une position contre la présumée présence des paramilitaires Américains sur le territoire centrafricain. Par cette occasion, ce groupe de jeune bien éclairés, s’il s’avère vrai que cette société est déjà installée en Centrafrique, réclament purement et simplement leur retrait sans condition et dans un bref délai de ces paramilitaires Américains.
L’occasion a permis au Coordonnateur de ce mouvement d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale que cette présence des paramilitaires Américains est une occupation. Ce qui est contraire au droit international et à la Charte des Nations-Unies.
Il y a lieu rappeler dans la nouvelle Constitution du 30 août 2023, il est écrit noir sur blanc en préambule que la République Centrafricaine est un Etat Souverain et Autonome. Avec un régime démocratiquement élu, c’est aberrant pour une puissance dominée par l’excès des ailes qui n’est autre que les Etats-Unis de s’infiltrer comme un margouillat qui cherche fortune.
Et le «Comité d’Initiative pour le Contrôle et d’Investigations des Actions des Etats-Unis en République Centrafricaine», de s’interroger est-ce la Charte des Nations-Unies est-elle modifiée ou elle reste la même ? Si ce n’est pas le cas, les Centrafricains considèrent cette présence des paramilitaires Américains comme des braconniers sur le sol Centrafricain.
En poussant son interrogation, «Comité d’Initiative pour le Contrôle et d’Investigations des Actions des Etats-Unis en République Centrafricaine», pose une autre question de savoir si ce n’est pas une manière de ramener les querelles qui existait entre les Etats-Unis et la Russie à propos de l’Ukraine en République Centrafricaine ? Autant d’interrogations qui nécessitent des réflexions approfondies.
Le peuple Centrafricain a beaucoup souffert dans sa chère plusieurs décennies et ce Peuple n’aspire qu’à la paix, car cette présence est à caractère illégal et cela viole la souveraineté de l’Etat Centrafricain.
Sur le plan interne ou externe, l’Etat Centrafricain est souverain vis-à-vis de tous les pays du monde. De ce fait, il n’est pas interdit à la RCA de créer des partenariats avec n’importe quel pays, mais il faut que le principe soit respecté. C’est dans ce cas de figure que la ministre des Affaires Etrangères de la République Centrafricaine, Sylvie Baïpo Témon, continue de dénoncer que le gouvernement Centrafricain n’est pas encore informé officiellement sur l’installation de cette société des paramilitaires Américains dénommée «Bancroft Global Security Développment».
Pour le «Comité d’Initiative pour le Contrôle et d’Investigations des Actions des Etats-Unis en République Centrafricaine», c’est avec pincement de cœur que «nous dénonçons le double jeu et l’hypocrisie de la communauté internationale en général et du Conseil de sécurité des Nations-Unis en particulier qui maintien l’embargo sur les armes à destination des FACA et qui se cache derrière les Etats-Unis pour dicter sa loi afin d’enfoncer de plus en plus un pays souverain comme ce fut le cas de la RCA qui vient de loin.
Pour se faire, ce Comité exige à la communauté internationale et aux Etats-Unis, le respect du Peuple et le respect de la Souveraineté de la RCA à travers un retrait dans un bref délai de ces paramilitaires Américains.
De ce qui précède, les soldats Américains ou ses mercenaires n’ont jamais libéré un pays des mains des forces du mal. Le cas patent est celui d’Afghanistan, de la Somalie, Irak, Syrie, le Soudan du Nord, pour ne citer que ces pays.
D’ailleurs, en RCA, pas plus longtemps, des militaires Américains et leurs officiers se sont déployés avec tous leurs arsenaux de guerre à Obo pour traquer Joseph Kony et sa bande de criminels qui semaient la peur et la désolation dans cette partie de la RCA. Malheureusement, cette soi-disant «première puissance» du monde, était rentrée sans avoir neutralisée un seul élément de la LRA de Joseph Kony connu sous le nom de «Tongô-Tongô».
Il faut donc comprendre que le déploiement d’une société militaire privée américaine en Centrafrique vise à déstabiliser la république et à inciter à la guerre dans toute l’Afrique.
La Rédaction