A quelques heures du réveillon de Saint-Sylvestre, c’est-à-dire, de passage de l’année 2023 à la nouvelle année 2024, afin d’éviter tous dérapages sécuritaires ou des troubles à l’ordre à public, l’Etat-Major des Forces Armées Centrafricaines (FACA), à travers un communiqué rendu public le 30 décembre 2023, et signé par le Chef d’Etat-Major des armées, le Général de Corps d’Armée, Zéphirin Mamadou, a mis en garde tout comportement déviant. Par cette occasion, l’Etat-Major des armées tient à signaler qu’il n’y aura pas de salves de 21 coups de canon qui est une tradition républicaine pour annoncer le passage de l’année à une nouvelle.
En effet, dans ce communiqué, l’Etat-Major des armées, a d’abord rappelé que la défense civile, la défense psychologique, la prévention de l’intégrité du territoire et la protection des personnes et des biens, restent et demeurent le leitmotiv des actions communes des Forces de Défense et de Sécurité au quotidien.
Pour ce faire, le document a informé qu’«en cette période festive de fin d’année, la salve de 21 coups de canon, qui est une tradition républicaine pour annoncer le passage de l’année en cours à une nouvelle année, ne sera pas tirée dans la nuit du 31 décembre 2023 au 1er janvier 2024», a précisé le communiqué.
Pourquoi une telle prise de décision ? L’Etat-Major des armées a justifié cette réaction en ce sens que cela permettra aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées pour garantir la quiétude de la population vulnérable et celle mobilisée pour manifester librement leur joie de réveillon ; c’est-à-dire, éviter un danger susceptible à l’usage anarchique des armes de guerre et ne pas porter atteinte à la tranquillité des personnes vulnérables notamment des malades hospitalisés ou en convalescence.
Par conséquent, «le Général de Corps d’Armée, Chef d’Etat-Major des Armées met en garde toute personne détentrice illégale d’arme de guerre, dans l’intention de troubler l’ordre public ainsi que celle faisant usage de pétards et autres explosifs, sur les voies, dans les quartiers ou d’une manière isolée», a insisté le communiqué.
De tout ce qui précède, toutes personnes appréhendées seront mises à la disposition de la gendarmerie ou de la police pour répondre de leurs actes devant la justice. Quant aux Forces de Défense et de Sécurité Intérieure, elles seront sévèrement sanctionnées conformément au Règlement de Discipline Général dans l’armée en vigueur pour répondre de leurs actes ignobles.
L’Etat-Major des Armées invite enfin toutes personnes de bonne foi de signaler en temps réel aux forces de l’ordre ou aux patrouilles militaires, les irrégularités observées dans le cadre de cette mesure du commandement.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna