La Coupe d’Afrique des Nations (CAN), est l’évènement le plus attendu sur le continent Africain. A partir de samedi 13 janvier 2024, elle va rassembler en Côte d’Ivoire, un pays d’Afrique de l’Ouest, les 24 meilleures équipes nationales d’Afrique pour un mois de compétition intense.
A quelques jours de coup d’envoi de cette 34ème édition, de football qui sera abritée par le pays hôte qui est la Côte d’Ivoire, tout le continent africain se prépare pour savourer ce moment avec beaucoup d’enthousiasme.
Tous les amoureux du ballon rond africain sont tous en mouvement et certains ont des yeux rivés vers la Côte d’Ivoire afin de participer à cette grande fête footballistique continentale et de soutenir par la même occasion leur équipe respective.
Les Centrafricains ne sont pas restés en marge de cette grande tendance sportive, malgré que les Fauves de Bas-Oubangui ne prennent pas part à cette compétition continentale.
Mais quelles en sont les causes de la non-participation de l’équipe nationale centrafricaine de football à la Coupe d’Afrique des Nations ? Plusieurs raisons souvent évoquées et qui se trouvent au cœur de l’édifice de cette interrogation.
D’abord, le Complexe Sportif Barthélemy Boganda, communément appelé «Stade 20.000 Places» n’est pas homologué par la CAF et la FIFA, pour des raisons d’entretien. Tout le stade se trouve actuellement dans un état de délabrement extrême. Ce qui était à la base de multiples défaites des Fauves à l’étranger, parce qu’ils ne jouent pas à domicile.
De même, il n’y a pas une politique attractive permettant aux joueurs Centrafricains évoluant à l’étranger de venir jouer pour leur pays. Enfin, le niveau du championnat national est très faible. Les joueurs locaux sont souvent très mal traités. Certains étaient obligés d’aller jouer dans des sous ligues.
Tous ces maux brisent aujourd’hui le rêve des fanatiques du football centrafricain qui espère bien voir un jour leur équipe nationale de football participée à la Coupe d’Afrique des Nations.
Ceci dit, seules les autorités peuvent apporter une solution favorable et idoine à ces difficultés. Dès cette année 2024, le Président Touadéra a mis en marche un rouleau compresseur. C’est ainsi que le lundi 08 janvier 2024, il a été à la tête d’une double cérémonie sportive, notamment de pose de la première pierre du centre de formation de football féminin dénommé «Faustin Archange Touadéra», situé à Pk 22, à Liton, sur la route de Damara et l’inauguration du centre de formation «Kaïmba-Blaco», situé à Gbangouma, dans le 7ème arrondissement de Bangui.
Parmi les solutions idoines, des sources proches du ministère de la Jeunesse et des Sports, les travaux de réhabilitation du Complexe Sportif Barthélemy Boganda, vont être démarrés à partir de début février 2024.
Espérons que les choses iront dans l’intérêt du peuple Centrafricain !
La Rédaction