La nuisance sonore est reconnue comme la seconde source de pollution dans le monde, après la pollution atmosphérique. La République Centrafricaine semble négliger ce phénomène qui nuit dangereusement à la santé publique. Malheureusement, ce phénomène s’accroit depuis un certain temps dans presque toutes les rues, avenues et plusieurs endroits dans les quartiers de la ville de Bangui et ses environs. Curieusement, peu de mesures contraignantes prises pour le réglementer.
En effet, la nuisance sonore, appelée encore la pollution sonore, est un problème croissant dans le monde entier, et la République Centrafricaine, ne fait pas exception. Malheureusement, les autorités compétentes observent avec un silence assourdissant au regard de l’expansion de ce phénomène qui perturbe la quiétude des usagers.
Face à ce phénomène, la population ne cesse de se plaindre à cause de ces bruits assourdissants dans les lieux publics de la capitale et ses environs. Un bon nombre de la population est exposé à la surdité au fil de temps.
Les cibles civiles (Hôpitaux, Ecoles, Université et les Eglises, etc.) qui devraient être protégées de toutes formes de bruits, ne sont pas aussi épargnées par ces troubles sonores.
Il y a actuellement une prolifération inestimable des kiosques de téléchargement de sons dans presque tous les coins de la ville Bangui et ses environs. A cela s’ajoute les équipements de sonorisations pour la publicité et certains conducteurs de mototaxis qui mettent de la musique avec un volume à plein régime pour chercher de la visibilité, même en plein centre-ville. Ceci peut avoir des conséquences très nocives sur l’audition et peut aboutir à la surdité.
Ainsi, l’on s’interroge sur l’action des autorités de la mairie. La mairie de Bangui doit mettre en place une politique d’urgence permettant de réduire ce phénomène et d’harmoniser l’usage des instruments sonores dans la ville de Bangui et ses environs.
Pour y parvenir, la mairie doit travailler en synergie avec les autorités locales afin de sensibiliser, d’informer et éduquer ces pratiquants qui mettent le volume des musiques en public comme bon leur semble et ne paient jamais de taxe à l’Etat.
Il ne faut pas perdre de vue que cette pollution sonore a ses conséquences sur la santé de l’être humain. Et donc, il est judicieux de trouver une solution à cette question de la nuisance sonore à Bangui et ses environs !
La Rédaction