Le gouvernement centrafricain, via le ministre de la Communication, des Médias et Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, réagit le lundi 22 jenvier 2024, suite aux propos accusatoires, de haine et à caractère déstabilisateurs contre le régime Touadéra, de l’opposant centrafricain, Anicet Georges Dologuélé, qui vit actuellement dans sa deuxième patrie en France, à la solde de ses maîtres.
Pour la petite histoire, le chef de file de l’opposition, Anicet Georges Dologuélé, président de l’URCA a, dans une interview exclusive accordée à une station radio de la place, le lundi 22 janvier 2024, dressé un bilan sombre du projet de Relèvement et de Consolidation de la Paix (RCPCA).
Cet opposant en perte de légitimité, a fustigé dans ses dires, la gestion de ce grand projet mis à profit de la République Centrafricaine par des partenaires à hauteurs des milliards grâce au dynamisme des nouvelles autorités de l’époque, à la tête, le Président Touadéra.
Selon lui, plusieurs centaines de milliards injectés par les partenaires pour changer le quotidien des Centrafricains, ont fini leur course dans des «poches privées». Face à cette déclaration sans fondement et fantaisiste, à l’allure d’une haine viscérale, le ministre de la Communication, des Médias et Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, n’est pas resté silencieux et apporte des éclaircissements.
Le Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, a d’abord rappelé que la RCA, a toujours élaboré la mise en œuvre du plan pour le développement du pays, comme c’était le cas avec le RCPCA, le CEM et le Plan National qui garantissent le développement du pays dans une courte période.
Selon lui, il est important pour la population de savoir que le RCPCA-CEM, c’est-à-dire, le Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix ainsi que le Cadre d’Engagement Mutuel, sont financés par l’Etat et les partenaires techniques et financiers, au même titre que les précédents projets.
Pour cette occasion, le gouvernement tient à rappeler à cet effet, à Anicet Georges Dologuélé, qu’à l’époque du régime Patassé, où il fut premier ministre, les partenaires au développement, pour pallier aux effets néfastes des programmes d’ajustement structurels, ont proposé, en collaboration avec le gouvernement, le nouveau projet de dimension sociale, de l’ajustement et du développement. Ces deux principes sont les mêmes. Il est important de noter avec force que cette déclaration faite aujourd’hui, qui consiste en une accusation gratuite contre le gouvernement d’avoir détourné les financements des partenaires, est une déclaration sans fondement.
«Mais nous posons que la question de savoir qu’en est-il des moyens mis à la disposition de Dologuélé à l’époque ? Lorsqu’on occupe des hautes fonctions politiques dans ce pays, on ne peut pas se ridiculiser de la sorte, à travers des accusations sans fondement. Il est souhaitable que monsieur Dologuélé apporte la preuve de ses allégations de détournement de l’aide internationale», a mentionné le Porte-parole du Gouvernement.
A cet effet, il tient toujours à rappeler à Monsieur Anicet Georges Dologuélé que la réflexion ayant abouti à la réalisation du RCPCA, a commencé en mai 2016, lorsque le Président Touadéra, a accédé à la magistrature suprême de l’Etat. Il a vite compris l’urgence de s’attaquer rapidement à la situation de chaos dans lequel le pays était confronté, en proposant des projets intérimaires tendant à consolider les acquis pour permettre à la RCA de se relever.
Il a fallu presque 6 mois de travail acharné des experts nationaux, accompagnés par des internationaux pour finaliser ce plan. Au moment de l’élaboration de ce plan, personne n’a vu, ni entendu un quelconque représentant de l’opposition faire des critiques ni des suggestions à l’équipe. Est-ce que Monsieur Anicet Georges Dologuélé, a travaillé de façon invisible ou métaphysique ?», s’interroge le Ministre Maxime Balalou
Une fois le plan élaboré, il fallait également penser à son financement, d’autant plus que l’Etat ne pouvait à lui seul faire face à cette situation. La recherche de financement a commencé par l’organisation de la table-ronde de 2016 à Bruxelles, laquelle a vu la participation de 21 partenaires et reçu une promesse de financement à hauteur de 2,3 milliards d’Euros visant à soutenir le relèvement et la consolidation de la paix dans le pays. «Plus que jamais, aujourd’hui, on donne des leçons en accusant gratuitement des fonds mis à la disposition du pays».
Mais, le gouvernement crois comprendre que Monsieur Anicet Georges Dologuélé, président de l’URCA, étant financier, ne peut-il pas comprendre le mécanisme de financement des deux programmes et tient à lui préciser que la mobilisation des ressources dans le cadre de ce programme passe par trois phases.
A Bruxelles, la RCA a eu la phase d’annonce qui signifie que les partenaires affirment leurs intentions de donner les ressources à la RCA, dans le cadre des projets proposés.
La seconde phase est celle de l’engagement, qui signifie que les partenaires ayant donné également leur intention en fixant des montants indicatifs alloués aux différents projets.
Enfin, la dernière phase de décaissement, qui signifie que les partenaires ont donné un montant précis pour être utilisé. Il faut savoir que les ressources ne le sont dans une poche d’une quelconque autorité, seuls les bénéficiaires des projets. Les ressources restent dans le compte bancaire des partenaires qui donnent, selon la convention signée, et ne versent que sur le compte du projet géré par l’agent d’exécution.
Voilà la triste réalité ! C’est pour cette raison que le gouvernement veut rappeler encore à Monsieur Anicet Georges Dologuélé qu’il fut premier ministre et bon financier, de ne pas chercher à jeter le discrédit sur ceux qui travaillent dans des conditions difficiles pour sortir ce pays du marasme.
Dans ce cas de figure, le gouvernement l’invite à élever le niveau du débat politique et donner l’exemple à la nouvelle génération. Les partenaires de la République Centrafricaine sont là, ils disposent de toutes les informations sur la mise en œuvre de ce plan, lorsqu’on cherche aujourd’hui à s’octroyer la paternité du RCPCA, alors que la mise en œuvre d’un nouveau Plan National du Développement est déjà enclenchée. Il y a de quoi s’interroger sur les motivations réelles de cette sortie inopportune.
Aujourd’hui, le gouvernement centrafricain, a mobilisé un montant total de 5.614.000.000 milliards de dollars. Le nombre des projets exécutés depuis 2017 s’élève à 1.052. Ces données sont vérifiables auprès du site du projet réalisé sur la base de ces ressources. C’est pour cette raison que «nous voulons rappeler à Anicet Georges Dologuélé que ces projets sont suivis par le comité en charge du suivi et d’exécution de ces différents projets. Le comité directeur conjoint mis en place par le gouvernement et les partenaires assure le suivi de la réalisation de ces différents projets», a précisé le membre du gouvernement.
Par conséquent, le gouvernement centrafricain, veut donner à la population les informations plus nettes et plus claires, et rappeler au compatriote qu’il est temps de rompre avec la politique de défiance et revenir dans la République pour travailler avec le Président Touadéra qui a toujours ouvert ses bras à tous les fils et filles du pays, pour qu’ensemble, reconstruire la nouvelle République Centrafricaine.
La 7ème République s’est fixée des objectifs clairs et ouvre la voie à tous les Centrafricains épris de paix, de travailler ensemble pour satisfaire aux exigences d’un peuple qui a tant souffert des crises militaro-politiques récurrentes dans notre pays.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna