Les Etats membres de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture, célèbrent le 24 janvier de chaque année, la «Journée Internationale de l’Education. Et le thème retenu pour cette année, est la «Lutte contre les discours de haine». Mais pourquoi le choix de ce thème, alors que le pays manque d’infrastructures ?
Pour le Ministre d’Etat en charge de l’Education Nationale, ce thème résonne comme un écho aux propos du Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadéra, à l’occasion de la cérémonie du lancement officiel de la rentrée scolaire 2023-2024.
En effet, le Président de la République Touadéra, prônait la lutte contre les discours de haine par la promotion de la paix, à travers une éducation de qualité pour une citoyenneté responsable.
Au cours de la célébration de cette journée, l’UNESCO, exhorte les Etats membres à investir dans l’éducation pour promouvoir les sociétés qui valorisent la dignité et la paix en luttant contre les discours de haine.
Ainsi, l’on se demande si l’éducation en République Centrafricaine peut être un instrument pouvant utiliser pour lutter contre les discours de haine, au moment où certaines écoles manquent des matériels didactiques et que dans certaines villes les enfants étudient sous les arbres et dont le phénomène de maîtres-parents est en pleine expansion ?
Nous sommes sans ignorer que l’éducation est l’ultime moyen permettant d’avoir les hommes éclairés dans la société. Pour parvenir à cette fin, il est du devoir des autorités de repenser la politique éducative afin de donner aux élèves les moyens nécessaires pour déconstruire les discours de haine.
La Rédaction