Le ministre de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local, Bruno Yapandé, a apporté des éclaircissements sur la prolifération des lieux de culte à Bangui et dans les villes de province et promet des réformes dans ce secteur.
Une réaction enregistrée au cours d’une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo le vendredi 02 février 2024 à Bangui. Selon lui, il y a un nouveau système mis en place par son département qui vise à enregistrer numériquement les données des ONG, des Associations et ces lieux de prières reconnus par son département. Par la suite, son département va procéder à la lutte contre la prolifération de ces lieux de culte.
La prolifération des lieux de culte en Centrafrique reste une question très préoccupante en Centrafrique. Face à cette situation, le ministre chargé de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et Développement Local, Bruno Yapandé, propose des pistes de solutions afin de mettre fin à ce phénomène.
A en croire le membre du gouvernement, son département est en pleine réforme qui, selon lui, est une innovation qui doit apporter un plus à la vision politique du Chef de l’Etat, Pr Faustin Archange Touadéra, en matière de la relance socioéconomique et administratif. «Mon département, est en pleine réforme. Nous sommes en train de retravailler notre fichier qui à un moment donné, évolue de manière classique. Nous sommes passés maintenant à l’étape de numérisation. Et donc, ce travail est en train de se faire non seulement à Bangui, mais aussi à l’intérieur du pays, car les autorités affectées dans chaque préfecture délivrent les récépissés et les agréments. Et c’est à eux de nous fournir ces données et qu’à notre tour, nous le centralisons dans une base de données numériques», a-t-il expliqué.
Le ministre Bruno Yapandé a ajouté que son département a pris sa responsabilité, à travers une résolution dans le cadre de créer des textes visant les critères d’éligibilités, aussi des textes qui visent la répression en la matière de ces lieux de prières, ONG, Associations, qui représentent un véritable danger public.
Si le ministère de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local, qui fait partie de la catégorie des structures élargies et qui figure parmi les grandes institutions gouvernementales, applique cette réforme promise, cela pourrait structurer ce phénomène des églises ou cellules de prière qui poussent comme des champignons dans la ville de Bangui et les villes de province.
Carole Bycekoan