La 2ème édition du concours de plaidoirie en Droit de l’Homme a été organisée le mardi 13 février 2024 entre les différents établissements public et privé au sein du Lycée de Miskine à Bangui. Le thème retenu est : «Droits de l’Homme, Cohésion Sociale et Moi à l’intention des lycéennes et lycéens». Ceci dans le but de pousser ces apprenants à être capables de se défendre non seulement en public mais aussi de déceler leurs talents en matière de droit à l’éducation. Une initiative du «Centre d’Etude Juridique Africain» (CEJA), en collaboration avec le ministère en charge de la Promotion des Droits Humains et de la Bonne Gouvernance, Garde des Sceaux dans le cadre de la semaine culturelle.
Ce jeu concours inter-lycée, a regroupé cinq (05) lycées, à savoir le lycée de Bimbo, Fatima, CPJ, Gbaloko et le lycée de Miskine. A cet effet, deux lycées se mettent en compétition sur un thème précis qui est, «Le droit à l’éducation», dont une partie se constitue en association des élèves dénommée «Gboumbéti et Yémbéti» et l’autre partie se substitue à la République de «Yayu».
Selon l’histoire, les associations «Gboumbéti et Yémbéti» poursuivent le gouvernement de «Yayu» pour faute du non-respect de l’une de ses missions régaliennes qui est celle de droit à l’éducation. A cet effet, le lycée de Miskine et le lycée de Centre Protestant pour la Jeunesse (CPJ), sont passés pour les demi-finales lors du procès devant un jury composé de nationaux et étrangers.
Princia Nabobona, Représentante du lycée de Miskine se dit déterminer pour la finale, «c’est avec l’esprit de victoire parce que là, c’est ma première victoire et je crois encore remporter la victoire d’ici demain», a-t-elle certifié.
Quand à Aurélia Bombayeké, Représentante du lycée Centre Protestant pour la Jeunesse, son établissement lui a donné confiance pour sauver son honneur et que le meilleur gagne ! «Si mon lycée m’a choisi pour le représenté, ce qu’il voit en moi une capacité que nul ne peut voir parce qu’il a confiance en moi et je sais que je veux tout donner pour sauver son honneur», a-t-elle espéré.
Ghislain Patrick Lessene, Président du CEJA et Coordonnateur de ce jeu-concours explique ici le pourquoi du choix de ce thème, «l’éducation est l’élément de base du développement d’un pays et d’un pays comme Yayu comme la République Centrafricaine, l’éducation est un problème crucial parce que pour préparer l’avenir, il faudrait avoir des jeunes et la jeunesse qui doivent être formés et aussi très bien éduqués. Aussi, nous sommes les produits de l’éducation que nous avons reçue à quelques niveaux que ce soit. Un pays ne peut pas se développer sans qu’il y ait l’éducation et le droit à l’éducation», a soulevé la Président du CEJA et Coordonnateur de ce jeu-concours.
Au total, 16 établissements publics et privés ont participé à cet exercice et qui sont repartis sur quatre (4) sites. La finale aura lieu le 17 février 2024 dans les locaux de la Cour Pénale Spéciale à Bangui.
Sabrina Larissa Vinciane Naïlo