Une réaction enregistrée lors d’une rencontre avec la presse à Bangui le jeudi 22 février 2024. L’expert indépendant de l’ONU en matière des droits de l’Homme, Yago Agbetse, en visite de travail en République Centrafricaine, n’a pas caché ses sentiments vis-à-vis des efforts déployés par les autorités centrafricaines pour le rétablissement de la sécurité dans le pays.
En effet, presque tous les Centrafricains sont satisfaits de l’amélioration de la sécurité sur le territoire centrafricain. C’est ce qu’a retenu l’attention de cet expert indépendant de l’ONU, Yao Agbetse qui s’est réjoui. «J’ai pu constater que les efforts du gouvernement ont permis d’étendre la sécurité sur une partie non négligeable du territoire centrafricain, ce dont, je m’en réjouis». Et de constater qu’à Bria, Birao, Berberati ou Paoua, qu’au-delà de 15 kilomètres des zones urbaines, il y a une menace de sécurité.
Il a fait mention des objets explosifs qui sont utilisés par des bandits armés dans le Nord-Ouest de la République Centrafricaine, «je crois que les engins explosifs constituent également un élément qui menace la sécurité des concitoyens. Vous savez que tout le Nord-Ouest est affecté par ce fléau et qui fait que les populations ne peuvent pas vaquer librement à ses occupations».
Face à cette situation, Yao Agbetse, appelle la communauté internationale à fournir d’avantage les ressources nécessaires à UNMAS pour que les opérations de déminage soient engagées. Celui-ci propose par la même occasion à ce que le déminage soit accompagné de l’occupation des zones par des éléments des Forces de Défense et Sécurité afin d’empêcher ces groupes de bandits.
Il faut relever que l’amélioration de la sécurité sur bon nombre du territoire centrafricain, est le résultat de travail fournit par sous les regards éclairés du Président de la République, Chef suprême des armées, Faustin Archange Touadéra, ainsi que la détermination des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et leurs alliés Russes sur le terrain.
Ces efforts se poursuivent encore. C’est ainsi que tout récemment au village Mamoun situé à 5 kilomètres de Gordil dans la Vakaga, un groupe de bandits du PRNC, a tenté d’attaquer les positions des FACA. Ces derniers ont reçu une réponse foudroyante qui a coûté la vie au chef de ces bandits, en la personne de Mohamed Ali alias «B13».
Et si un expert de l’ONU vient constater de visu l’engagement et les efforts déployés par les autorités centrafricaines en vue de rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire, à quoi bon pour le Conseil de sécurité de l’ONU de maintenir l’embargo sur les armes ?
La Rédaction