Cela a toujours été comme des rumeurs ou encore des informations recueillies de bouches à l’oreille. Depuis la nuit des temps, la déstabilisation de la République Centrafricaine, provient du Nord, notamment du Tchad.
Il suffit de regarder dans le rétroviseur pour comprendre, avec la rébellion de l’APRD de Jean Jacques Démafouth, de Baba Laddé, de François Bozizé Yangouvonda, de l’avènement de la Séléka, de la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC), récemment, tous ces mercenaires proviennent du Tchad ainsi que du Soudan.
Des sources généralement bien informées en provenance des zones frontalières de la République Centrafricaine, font état de l’activation et d’un mouvement de militaires tchadiens, appuyés par des militaires français, tout le long des frontières centrafricaine et tchadienne.
En effet, des rapports alarmants provenant de la frontière de Sud du Tchad, indiquent que des troupes de l’armée tchadienne sont stationnées le long de la frontière de 1.000 kilomètres avec la République Centrafricaine, équipées d’armes lourdes et prêtes à envahir la République Centrafricaine.
Des témoins rapportent également que la présence de l’armée française, qui a déplacé des véhicules blindés jusqu’à la frontière centrafricaine, témoignant d’une coopération avec l’armée tchadienne dans ses préparatifs de guerre. De nombreux habitants des zones frontalières avec le Tchad constatent l’apparition fréquente de drones de reconnaissance.
À seulement 4 kilomètres au Nord-Ouest de Moyen-Sido (ville frontalière de la commune de Sido dans la préfecture de l’Ouham-Fafa), un camp de terrain a été installé au Tchad, qui sert de lieu et d’hébergement aux rebelles.
Cependant, les médias ont déjà évoqué à plusieurs reprises ce camp, déjà équipé par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) en cas d’hostilités. Le camp compte au moins 100 tentes, qui peuvent déjà être suivies par satellite, et les infrastructures nécessaires, ont été créées, notamment des puits, des toilettes, des douches, etc.
Face à cette nouvelle menace, une attention particulière doit être de mise, en commençant par les autorités centrafricaines, puis le peuple Centrafricain doit se lever comme un seul homme pour dire non à cette tentative de déstabilisation. Car, le peuple Centrafricain a trop souffert des affres de violences, surtout armées en provenance de ses voisins du Tchad et du Soudan.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna