La première Dame de Centrafrique, Tina Margueritte Touadéra, en sa qualité de la présidente de l’ONG «GROUFEPA», a rendu visite aux femmes détenues de la maison carcérale de Bimbo. Ceci à l’occasion de la «Journée Internationale des Droits de la Femme», commémorée le 8 mars de chaque année. La première Dame de Centrafrique, dans son mot de circonstance, a fait savoir à ces femmes qu’elles ne sont pas oubliées.
Le but de cette visite, est non seulement d’associer ces dernières dans la célébration de la «Journée Internationale des Droits de la Femme», mais aussi et surtout de faire comprendre à ces femmes qu’elles ont aussi leurs droits.
L’une de ces femmes détenues, se dit impressionner de cette visite, «nous pensons qu’on nous a oublié. Mais, aujourd’hui notre maman Tina est venue, accompagnée de certaines autorités du pays pour célébrer cette Journée ensemble avec nous, malgré que nous avons désobéit à la Loi. Vraiment, nous sommes dans la joie. C’est une occasion pour nous de supplier les autorités d’alléger notre peine, en faisant une grâce par rapport à cette Journée Internationale des Droits de la Femme»,a-t-elle imploré.
A la maison d’arrêt correctionnel des femmes de Bimbo, le gouvernement centrafricain, en partenariat avec les partenaires, ont initié plusieurs activités au profit des femmes détenues, afin de préparer leur future réinsertion socio-professionnelle.
Selon Natacha Clarisse Ndokoyanga, Contrôleur pénitentiaire et régisseur de la maison d’arrêt de Bimbo, malgré que ces femmes, ont perdu la liberté d’aller et revenir, mais elles conservent encore leurs droits. Et c’est un réel plaisir pour elle de recevoir la première Dame de Centrafrique.
Celle-ci a par ailleurs signifié qu’il y a un programme d’alphabétisation et de formations à l’intention de ces femmes. Les femmes détenues sont des personnes qui ont leurs droits ainsi que des obligations. Sinon, à l’exception de liberté d’aller et revenir. C’est dans ce concept que la première Dame a bien voulu fêter avec ces femmes. «C’est pour moi, une grâce de prendre la parole en ce jour. Certes, la circonstance de la vie, a conduit ces femmes à vivre aujourd’hui dans ce centre de détention. Cela représente sans doute une expérience difficile pour elles dans son aspect de privation des libertés. Mais, cela est une occasion pour elles de se remettre en cause et de poser des questions constrictives»,a martelé, Tina Margueritte Touadera.
La première Dame Tina Margueritte Touadéra, a par ailleurs signifié que c’est une fierté de relever que la prison de Bimbo, est décrite dans un dynamisme dont, les œuvres constituent une œuvre pour les femmes détenues.
Et elle a profité de l’occasion pour exhorter ces femmes à garder le encourager et la volonté de construire une vie dans l’avenir. Puisque la prison est un passage de la vie. Car, l’essentiel de leur vie, réside dans ce qu’elles seront appelées à faire un jour, lors qu’elles auront la liberté.
Lydie Sérégaza