L’annonce par la radio mille collines qui n’est autre que la «Radio France Internationale» (RFI) du financement de la rébellion de la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC), par la communauté internationale, commence à susciter de réactions et surtout l’indignation du peuple Centrafricain. A travers une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo le vendredi 22 mars 2024, le leader de la plateforme de la société civile «Azimut», Pott Madendama-Endzia, monte au créneau et dénonce ce comportement odieux et criminel de la communauté internationale à travers certaines institutions, qui annonce tambour battant qu’elle est aux côtés des Centrafricains, or les réalités démontrent le contraire.
Il y a de cela quelques jours, la RFI, qui est un média d’instrumentalisation de la crise en Afrique et en République Centrafricaine en particulier, a rendu public une information relative aux les chefs rebelles basés au Tchad qui réclament l’argent prévu par les négociations de Luanda.
D’après cette information à caractère déstabilisatrice, ces soi-disant chefs rebelles de Centrafrique installés au Tchad sont au régime sec depuis plusieurs mois. Ils affirment que les moyens alloués par l’Angola au nom de la «Conférence internationale sur la région des Grands Lacs» (CIRGL) dans le cadre de la Feuille de Route de Luanda de septembre 2021, ne leur sont plus versés. Leurs demandes d’explication auprès des autorités tchadiennes, chargées de décaisser les fonds angolais, sont pour l’instant restées sans réponse.
Selon ces mêmes informations, près de 8 milliards de FCFA, notamment pour l’installation et les frais de prise en charge des familles des signataires, mais qu’à ce jour, sur les 5,5 milliards de FCFA, moins de 3 milliards leur ont été remis par l’ANSE.
Cette annonce de financement des rebelles de la CPC par les institutions internationales à travers la CIRGL, a choqué les Centrafricains. C’est ainsi que le Coordonnateur de la plateforme de la société civile centrafricaine «Azimut»,Pott Madendama-Endzia, a soulevé que ce financement est inadmissible. Comment comprendre que des criminels du peuple centrafricain entretenus par des institutions de la communauté internationale et continuent de narguer leurs victimes ?
Pour Pott Madendama-Endzia, le peuple Centrafricain a tout simplement compris que des institutions internationales finances la CPC qui continuent de tuer des civils innocents dans les villes de provinces de la RCA.
Pott Madendama-Endzia, invite une fois de plus, le peuple Centrafricain à comprendre que c’est à travers les financements de la «Conférence internationale sur la région des Grands Lacs» (CIRGL) que les mercenaires de la CPC, en tête le tristement célèbre François Bozizé Yangouvonda, continuent d’acheter des armes, munitions et des hommes pour massacrer les civils dans les villes de provinces. «Nous sommes indignés de cette situation et nous demandons à la communauté internationale et ces institutions qui financent ces groupes de bandits sur le territoire centrafricain, doivent cesser de financer ces bandits, parce qu’aujourd’hui, la RCA tend vers une paix définitive. S’il y a un financement, mais plutôt, appuyer un gouvernement légitime au lieu d’appuyer les rebelles», a-t-il insisté.
Pour ce faire, le peuple Centrafricain doit se lever comme un seul homme pour accompagner les autorités centrafricaines qui militent pour le retour définitif de la paix et du vivre ensemble à travers les actions militaires. Car, poursuit Pott Madendama-Endzia, les initiatives de négociations, ont pour but de perdurer une situation chaotique du peuple Centrafricain.
Si les Centrafricains continuent toujours à penser que c’est la communauté internationale qui doit les aider à travers les dialogues pour résoudre la crise, le pays va toujours se retrouver dans des situations de chaos et de conflits à perpétuité.
Cette situation doit interpeller la conscience de tous les Centrafricains. Sous la 7ème République, il n’y a pas de place pour des criminels encore moins de négociations avec des bandits armés. Ces institutions internationales doivent cesser cette manière de faire la place au soleil aux bourreaux du peuple Centrafricains.
La place des bourreaux est en prison et non dans des conforts, comme ce fut actuel le cas des leaders de la CPC au Tchad et en Guinée Bissau ! Ce moment doit être révolu !
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna