Dans un communiqué de presse rendu public le 05 avril 2024, le Parquet général près la Cour d’Appel de Bouar, à travers son Procureur Nicaise Didier Nguigra, annonce l’ouverture d’une enquête suite aux massacres de 17 civils par des éléments des «3R» au village Limi à Bohong. Ces massacres ont été enregistrés le 2 avril 2024.
Tout d’abord, le Parquet général tient à informer l’opinion nationale et internationale qu’en date du 02 avril 2024, aux environs de 14 heures, au village Limi dans la Commune de Bohong (Sous-préfecture de Bocaranga), sous prétexte d’une réunion avec les éleveurs et les agriculteurs quant aux litiges qui les opposent souvent, les éléments du groupe armé «Retour Réclamation et Réhabilitation» (3R), membres de la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC), ont abattu à bout portant les individus présents. Cette tuerie a occasionné la mort de 17 personnes et des blessés graves.
A travers ce communiqué, le Parquet général près la Cour d’Appel de Bouar prend à témoin l’opinion nationale et internationale de cet acte crapuleux qui vient de saper les efforts du gouvernement à ramener la paix et la quiétude sur toute l’étendue du territoire.
«En vue d’élucider les circonstances de cet évènement, une enquête judiciaire est déjà ouverte aux fins de rechercher, arrêter et traduire en justice les auteurs, co-auteurs et complices de cette barbarie», ajouté le Communiqué.
Enfin, le Parquet général près la Cour d’Appel de Bouar appelle la vaillante population de l’Ouham-Pendé en général et celle de Bocaranga en particulier au calme et à la retenue. Car, force reste à la loi !
Il y a lieu de souligner que cette nouvelle attaque contre des civils, est une stratégie mise en place par des ennemis du peuple Centrafricain, à travers les démons de la mort qui ne sont autres que des éléments de la prétendue «CPC», par l’entremise de leurs groupes terroristes à l’image des «3R», dans le seul but d’attiser le feu. Malheureusement, pour ces manipulateurs tapis dans l’ombre, le peuple Centrafricain a tout compris et n’accepterait plus une autre machination de déstabilisation de leur pays.
Sur ce, le gouvernement centrafricain doit tout faire pour mettre la main sur ces bandits de grand chemin et de la traduire en justice, afin de servir de leçon aux autres.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna