Le Président Touadéra, dans son adresse à la nation à l’occasion de la commémoration du 8ème anniversaire de son accession à la magistrature suprême de l’Etat, le 30 mars 2024, a réitéré son engagement d’organiser les élections régionales et locales d’octobre prochain dans un climat apaisé. Pour la réussite de ces scrutins, il a tendu sa main de paix à l’opposition démocratique pour construire ensemble une nouvelle République Centrafricaine.
Après cette annonce, la seule opposition démocratique qui soutient les actions des bandits armés, le «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution du 30 mars 2016» (BRDC), a pondu le 7 avril 2024, un communiqué de presse pour attaque la gouvernance du président Touadéra.
Par l’entremise de son porte-parole, Martin Ziguélé, l’un des valets de la France, le «BRDC», a répondu à la demande du Président Touadéra suite à sa énième main tendue de paix depuis le 30 mars 2024 pour un dialogue.
Dans ce communiqué, le BRDC s’érige désormais en ordre de baille contre tout projet de développement du régime en place et réitère toujours son engagement à ne pas reconnaitre la Constitution du 30 août 2023 et exprime sa position rebelle de ne pas participer aux prochaines élections locales d’octobre 2024 qui, pourtant, doit jeter les bases de la démocratie en Centrafrique.
Par la même occasion, le BRDC dénonce une soi-disant «dictature» mise en place par le Président Touadéra afin de terroriser les opposants. Devant cette réaction, la communauté nationale et internationale doivent saisir cette occasion pour comprendre que ces leaders qui se disent «démocrates», ne militent pas pour une paix durable en Centrafrique. Mais, plutôt pour la déstabilisation du pays. Et cela doit interpeler tout le monde et attirer également l’attention de la communauté nationale et internationale.
Le «BRDC» qui, d’ailleurs, n’a plus sa raison d’exister, car ces leaders politiques veulent défendre la «Constitution du 30 mars 2016», alors que le 30 juillet 2023, le peuple Centrafricain, a décidé autrement de changer cette Constitution déclarée caduque pour voter une nouvelle promulguée par le Président Touadéra, légitimement élu le 30 août 2023.
Ces leaders réunis au sein du «BRDC» doivent nous dire ils ont quelle légitimité pour parler au nom de plus de 6 millions des Centrafricains, alors que le Président Touadéra, a été élu de manière démocratique au vu et au su de la communauté nationale et internationale.
C’est dire tout simplement que ces leaders issus du «BRDC» sont en perte de légitimité et veulent se rattraper en s’adhérant au plan machiavélique des groupes de bandits qui tuent des civils à cœur joie dans des villes de provinces, comme ce fut le cas tout récemment le 2 avril 2024, au village Limi dans la commune de Bohong, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé qui s’est soldé par l’assassinat de 17 civils par des démons des «3R».
Si aujourd’hui, les leaders du «BRDC» ne veulent pas discuter avec le Président Touadéra, c’est dire qu’ils ont un plan de déstabilisation de la RCA derrière leur tête. Ces leaders politiques veulent appuyer le plan de tuerie du peuple Centrafricain mis en marche par des puissances occultes. Car, cela a déjà démarré à Bohong la semaine dernière.
C’est ici le lieu d’interpeller les autorités compétentes et tout le peuple Centrafricain à ouvrir les yeux, car il y a un sérieux danger qui les guette à travers cette nouvelle posture affichée par des leaders du «BRDC».
Si le «BRDC» s’érige en posture de rebelles contre le peuple Centrafricain, les leaders issus de ce mouvement politique ont tout intérêt à s’expliquer devant les juridictions nationales. Parce que les Centrafricains sont fatigués des conflits qui ne profitent qu’à ces leaders de l’opposition et leurs maîtres.
Sous la 7ème République, il n’y a pas de place pour des rebelles, des groupes de bandits et des agents doubles. Le Centrafricain veut la paix, rien que la paix !
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna