Ces derniers temps, la mission onusienne (Minusca) en Centrafrique, a fait l’objet de plusieurs critiques et des scènes de colère de la population centrafricaine. Ce qui a été au centre de la rencontre du Premier ministre Félix Moloua, avec la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en République Centrafricaine et Cheffe de la Minusca, Valentine Rugwabiza, le 16 avril 2024. L’objectif était l’évaluation conjointe des progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la Minusca.
Au cœur des discussions, le soutien apporté par la mission onusienne au gouvernement centrafricain dans la mise en œuvre de différents piliers de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en Centrafrique (APPR-RCA).
Cependant, Valentine Rugwabiza, a notamment mis en exergue les domaines clés où la Minusca concentre ses efforts, à savoir l’appui à la mise en œuvre de la Politique de gestion des espaces frontaliers, particulière, la sécurisation et la gestion effective des frontières qui sont essentielles pour la stabilité du pays et la lutte contre les groupes armés.
Le soutien de la Minusca à une transhumance apaisée et prospère en RCA. La transhumance, mouvement saisonnier du bétail à la recherche de pâturages, est une source de tensions et de conflits entre communautés. Pour ce faire, la Minusca, s’emploie à faciliter un dialogue apaisé entre les parties prenantes et à appuyer la mise en place de mécanismes de prévention et de résolution des conflits.
Par ailleurs, la réunion a permis de réaffirmer l’engagement de la Minusca à soutenir les efforts du gouvernement centrafricain pour renforcer le système d’imposition au niveau du poste frontalier de Béloko.
Cette action s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à étendre l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, y compris la restauration de la capacité de l’État à recouvrer ses recettes fiscales.
Certes, la Minusca déploie ses efforts dans certains domaines, mais il faut également relever que certains contingents de cette mission onusienne sont accusés de mèche avec des groupes de bandits dans plusieurs localités de la République Centrafricaine. Cet aspect doit également être traité avec plus de sérieux. Car, ces révélations sont faites par des anciens leaders des groupes de bandits comme le FPRC et l’UPC, arrêtés par des forces loyalistes.
La Rédaction