Dans un communiqué gouvernemental rendu public le 19 avril 2024, le ministre de la Communication, des Médias et Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, a vivement réagi suite à un article mensonger publié en ligne par «AFRICANEWS» sur une prétendue cas de violence sexuelles qui a atteint son paroxysme en Centrafrique, selon ce média en ligne, qui serait manipulé dans le seul but de jeter le discrédit sur le gouvernement centrafricain et les partenaires Russes.
A titre de rappel, le 12 avril 2024, «AFRICANEWS» a publié en ligne un article intitulé «Centrafrique : hausse alarmante de la violence basée sur le genre», dans lequel, il a fait état de ce que : «la République Centrafricaine est confrontée à une augmentation alarmante de la violence basée sur le genre, un phénomène exacerbé par le conflit en cours, la fragilité du système judiciaire et la stigmatisation des victimes qui n’osent témoigner…», et que «selon les données des Nations Unies et de ses partenaires, le nombre d’incidents de violence basée sur le genre est passé d’environ 9.200 cas signalés à près de 25.500 depuis 2020… Les auteurs présumés de cette violence sont divers, allant des bandits locaux aux Casques bleus de l’ONU, en passant par les membres du groupe de mercenaires Wagner».
En effet, le gouvernement centrafricain, par l’entremise de son porte-parole, Maxime Balalou, tient à élever ses vives protestations contre cette grossière et mensongère affirmation et préciser par la même occasion que les informations fournies par «AFRICANEWS» manquent d’objectivité et de crédibilité en ce sens qu’elles ne proviennent d’aucune investigation de terrain et ne reflètent ni la réalité, ni l’évolution du contexte national.
A cet effet, le gouvernement réaffirme son engagement à lutter contre les violences sexuelles liées au conflit, à travers la signature d’un communiqué conjoint avec les Nations Unies lors d’une visite de la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies sur la violence sexuelle liées aux conflits dans le monde.
Par Décret N°21.308 du 25 novembre 2021, un Comité stratégique a été mis en œuvre dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre et des violences sexuelles liées aux conflits en République Centrafricaine.
Aussi, par Décret N°23.246 du 09 octobre 2023, le Président Touadéra, a nommé un Substitut du Procureur spécialisé dans la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits armés et la traite des personnes.
Il convient également de noter le rôle central joué par l’«Unité Mixte d’Intervention Rapide» (UMMIR), par l’intensification des actions spécifiques de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre et par des prises en charge holistiques.
Selon le gouvernement centrafricain, «AFRICANEWS» méconnait les efforts déployés par le gouvernement centrafricain dans la lutte contre l’impunité par la traduction devant les juridictions nationales des personnes ayant commis des violations graves du droit international, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ainsi que la tenue des audiences de la Cour Pénale Spéciale (CPS) de Bangui.
Par conséquent, les chiffres ou statistiques hasardeux avancés ainsi que les affirmations contenues dans la publication d’«AFRICANEWS», ne visent qu’à propager des informations infondées, dont le seul but de ternir l’image du gouvernement.
Par cette occasion, le gouvernement centrafricain, se réserve le droit d’engager des poursuites contre le ou les auteurs et complices de cet article, expression d’une guerre hybride géostratégique et communicationnelle contre la souveraineté de la République Centrafricaine et son peuple.
Ces derniers temps, une machine est mise en marche par des ennemis du peuple Centrafricain dans le but de fragiliser les relations qui existent entre le gouvernement centrafricain et ses partenaires. Les autorités centrafricaines ont tout intérêt à doubler de vigilance !Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna