La lutte contre la corruption en République Centrafricaine, n’est plus un vain mot. Les autorités du pays se battent corps et âme afin de réduire le taux élevé de la corruption dans le pays. Cela doit nécessairement passer par des sanctions des auteurs, co-auteurs et complices. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Décret 23-149 du 6 juin 2023, le ministre d’Etat en charge de la Justice, a décidé d’instruire le Procureur de la République d’ouvrir une information judiciaire sur la base des rapports de la cellule de veille.
Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion stratégique, présidée par le Premier ministre, Félix Moloua, en milieu de journée de vendredi 26 avril 2024, dans la salle de conférence de la Primature.
Cette réunion s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre d’Etat à la Justice, de la Promotion des Droits de l’Homme et de la Bonne Gouvernance, Garde des Sceaux, Arnaud Djoubaye-Abazène.
Au cours de la réunion, les rapports produits par la cellule de veille contre la corruption, la fraude, le détournement, la concussion et les mauvaises manières de servir, ont été analysés et des sanctions ont été proposées à l’encontre des agents publics qui continuent de commettre des actes illégaux et indélicats sur les barrières.
Les premières mesures à prendre concerneront le déplacement de tous les fonctionnaires sur les barrières. Ensuite, les procès-verbaux dressés par les Officiers de Police Judiciaire (OPJ) de la Cellule, seront transmis au Procureur de la République, dans le cadre de la dénonciation de ces actes illégaux sur les barrières, ce qui lui permettra d’ouvrir une enquête judiciaire. Après l’établissement des responsabilités, des sanctions administratives et/ou pénales seront appliquées.
Cependant, le Premier ministre projette, par ces sanctions, réduire la corruption qui ne fait qu’appauvrir la population et qui constitue un manque à gagner pour les caisses de l’État.
Il est important de noter que lors de la dernière interpellation du gouvernement par les élus de la nation, le mercredi 24 avril 2024, plusieurs députés ont salué le travail mené par le Premier ministre, sous les regards éclairés du Président Touadéra, pour anéantir la corruption en Centrafrique.
Pour ce faire, l’étape de ces sanctions vient renforcer la détermination de Chef du gouvernement à combattre la corruption et à aider la population en améliorant ses conditions de vie.
La Rédaction