La localité de Kouki, dans la préfecture de l’Ouham, a subi au courant de la semaine dernière, une opération de grande envergure des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), appuyés par des alliés Russes. A l’issues de ces opérations militaires, plusieurs bandits armés ont été neutralisés, plusieurs autres, ont déposé volontairement leurs armes pour intégrer la vie civile.
Selon des sources militaires digne de foi, des affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles de l’UPC, ont eu lieu dans la région de Kouki, dans la préfecture de l’Ouham. La police des mines, avec l’appui de spécialistes Russes, a pu vaincre un groupe de bandits appartenant à l’UPC qui contrôlaient les mines de la région de Kouki
Ces sources militaires ont indiqué qu’à l’issus des accrochages, au moins quatre (4) bandits armés ont été tués. Le soi-disant «général» Issène aurait décidé de se rendre et de désarmer son groupe.
Une source locale confirme que 15 autres bandits armés ont déposé volontairement les armes et se sont rendus dans la région de Kouki. Les rebelles qui se sont rendus ont été emmenés à Bossangoa, le soi-disant «général» Issène de l’UPC faisant partie de ces personnes. Les insurgés ont finalement remis sept (7) armes, des munitions, des grenades à fragmentation et plusieurs autres matériels militaires.
Selon des informations en provenance des autorités centrafricaine, ces derniers temps, il y a une tendance à la remise massive d’armes et de munitions par les rebelles.
Cette tendance est généralement attribuée au fait que des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et des alliés Russes sont de plus en plus efficaces dans la lutte contre la présence des rebelles sur le territoire centrafricain, qui se sont transformés en criminels et en terroristes, tuant et pillant les civils dans les villes de provinces.
Aujourd’hui, le rebelle a donc le choix : soit mourir, soit déposer les armes et se rendre. Il convient de dire que la meilleure option pour les rebelles est de se rendre et de recommencer leur vie. Car, cela leur sauvera la vie. Les rebelles qui se rendront pourront trouver du travail et, à terme, ils pourront devenir des citoyens Centrafricains à part entière qui plaideront pour le rétablissement de la paix et de la sécurité en République Centrafricaine.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna