Certains habitants de la ville de Bozoum, dans l’Ouham-Pendé contribuent efficacement à la croissance économique de la République Centrafricaine, à travers la culture du riz. Une trentaine d’associations de riziculteurs réunissent dans un groupement, ont reçu des formations ainsi des variétés des semences de cet aliment de la part de l’«Agence Belge de Développement» (ENABEL) pour l’augmentation de leur productivité.
La culture du riz est pratiquée par bon nombre d’habitants de Bozoum, localité située à 385 km de Bangui dans la préfecture de l’Ouham-Pendé. Cette culture s’est beaucoup plus développé, grâce à l’appui d’ENABEL qui, à travers son programme d’appui au développement rural (DEVRUR 2), a pu mettre des séries de formations à l’intention des cultivateurs afin d’améliorer cette agriculture.
C’est dans cette optique que plusieurs associations réunissent au sein du groupement dénommé «Laka Nzaka de Bohoro» de Bozoum ont bénéficié de la part de cette institution Belge, une formation sur la manière de cultiver le riz ainsi que les différentes variétés du riz cultivées à l’heure actuelle dans certains pays d’Afrique afin de les permettre.
Ce renforcement de capacité permet à ces producteurs de cultiver plus de 20 hectares du champ de riz pour l’année 2024. Ce qui leur permet non seulement d’être autonome dans leurs besoins, mais aussi et surtout de contribuer à l’accroissement de l’économie de la RCA. Comme en témoigne ici l’une des membres dudit groupement, «j’ai été née dans la culture du riz. Mes parents m’ont appris dès mon enfance à pratiquer l’agriculture du riz jusqu’à ce que je devienne majeur. C’est à travers cette culture que je prends soins de ma petite famille et je donne souvent un coup de main à mon mari. Car, maintenant, on dit 50/50. J’ai 40 ans et j’ai huit (8) enfants dont je prends en charge avec l’argent de la culture du riz», a-t-elle présenté.
Cependant, la culture qui est un travail pénible et qui demande trop d’énergie continue d’être pratiquée de manière anarchique, malgré quelques efforts déployés par les partenaires techniques et financiers, tels qu’«ENABEL» pour la rendre moderne.
A cet effet, le Président du groupement des riziculteurs de Bozoum dénommé «Laka Nzaka Bohoro»,Antoine Yabengué, a fait un plaidoyer non au gouvernement ainsi qu’aux partenaires de les appuyer avec les tracteurs. «A l’époque, ce sont les Chinois qui cultivaient le riz avec des tracteurs. Mais, après leur abandon pour arriver à ce jour, nous continuons de cultiver avec la main. C’est vrai, Enabel nous a beaucoup aidé surtout à travers la formation et la dotation avec de nouvelles variétés de semences, mais nous avons un sérieux problème de matériels, tels que les tracteurs pour moderniser cette agriculture. C’est pourquoi je lance cet appel à l’endroit du gouvernement et aux partenaires de bonne foi par exemple ENABEL de penser à doter notre groupement avec un seul tracteur afin de bien mener notre activité», a-t-il lancé.
A ce jour, la majorité de la population de Bozoum, vit de l’agriculture, précisément la culture du riz. Pour les appuyer à s’émanciper, l’Agence Belge de Développement «ENABEL», les appuie à travers des différentes séries de formations pour les booster à augmenter la capacité de leur production.
Sabrina Larissa Vinciane Naïlo