La République Centrafricaine se voit désormais capable de relever le défi économique grâce aux différentes opportunités d’affaires et d’entreprenariats. Ces derniers temps, le Chef de l’Etat Pr Faustin Archange Touadéra, à travers le ministère chargé du Travail, de l’Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, a trouvé des stratégies simples pouvant favoriser le développent de la RCA, après les multiples crises militaro-politiques qui ont secoué le pays pendant des décennies.
Aujourd’hui, en Centrafrique, la majorité de la population a pris conscience d’arracher plusieurs opportunités d’affaires et d’entreprenariat, source de développement.
Reine Theresa Bérkoula, diplômée en management des entreprises, a créé son propre institut de soins et de beauté, après ses études pour mieux s’occuper de sa famille dans le 4ème arrondissement de Bangui. Ambitieusede poursuivre ses études en Master 1, après l’obtention de sa Licence Professionnelle, «le responsable de notre établissement m’a plutôt conseillé d’emboiter le domaine qui me convient vu que j’exerce librement le petit métier de coiffure. C’est ainsi que, j’ai pris mon inscription au Cameroun, pour la formation en esthétique et en anglerie. Ce qui m’a permis de revenir au pays et de me lancer dans l’entreprenariat. Ouvrir ce salon de coiffure, notamment le traitement des angles, le soin de visage et l’extension des cils», a-t-elle expliqué.
Ce n’est pas tout, Eddy Mathfara, lui, est le Directeur Général de la société «Tongolo coopérative», qui s’investie à l’«Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et de l’Emploi (ACFPE). Le DG de cette société, a affirmé qu’il a un combat au niveau de l’insécurité alimentaire. D’où l’importance de montrer la valeur de sa structure agricole, «j’ai l’intention de produire la majeure partie des légumes qui manquent sur le marché. Quand je suis rentré au pays, j’ai fait un constat que le coût du panier de la ménagère coûtait cher. Donc, il fallait produire parce que c’est le plus important ! En plus, on produit de la nourriture, plus on réduit la charge sur le foyer. C’est ce qui m’a poussé à créer la coopérative. Nous avons un mécanisme de fonctionnement qui est trop conscient», a-t-il présenté.
Aujourd’hui, poursuit-il, la majeure partie des producteurs s’organise en groupements d’intérêts ruraux. Or, ce qui fonctionne bien maintenant, c’est de s’organiser en coopérative.
L’entreprenariat, permet d’apporter le savoir-faire, les matériels et mutualiser les forces pour pouvoir produire. Le plus important, est la motivation est de réorganiser l’agriculture, source de développent en République Centrafricaine, et de pousser les acteurs à se réorganiser, à repanser l’agriculture et réduire aussi le chômage.
Pour Michelle Mouanga,Ministre chargée du Travail, de l’Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, au cours d’une visite à l’ACFPE, encourage énergiquement l’idée de l’entreprenariat et de la coopérative en ces termes, «je suis satisfaite ! Parce qu’on avait lancé depuis début septembre 2023, le Kwa Ti Kôdrô. On a jumelé avec Kwa Ti Mandangö Yaka. C’est la formation en tout ce qui est maraichage. Nous avons de l’espace. Donc, on a voulu optimiser cet espace, en partenariat avec un diaspora du domaine, tout en regroupant les associations des maraichers, le ministère du tutelle, à travers l’ACFPE qui pilote la façon d’entreprendre dans l’agriculture pour ne pas parler de la culture des maraichers».
La République Centrafricaine regorge plein de jeunes qui sont aux quartiers et qui souhaitent avoir un métier, mais qui peinent à trouver du travail. Or, dans le mécanisme de l’entreprenariat, il y a plusieurs types de métiers à promouvoir sur plan commercial, technique, agricole.
Il est temps pour les Centrafricains de l’étranger de revenir au pays initier des petits métiers pour le relèvement de leur pays. L’heure n’est plus à l’hésitation.
Marcelin Endjikélé Kossikako