Pour la diversité culturelle et touristique, la ville de Bossangoa, dans l’Ouham, s’est dotée d’un site touristique qui pourrait générer des entrées économiques pour le pays et ladite région. Malheureusement, les différentes crises militaro-politiques ont eu des conséquences regrettables dans la gestion de ce patrimoine. Le bâtiment et le site tout entier, se trouve actuellement dans une situation de délabrement extrême faute d’entretien.
Il suffit de faire un tour dans la ville de Bossangoa, située à 305 kilomètres de Bangui, pour se rendre à l’évidence. Les locaux du site touristique de Bossangoa sont invivables. Des herbes inondent la concession où se trouve le bâtiment et qu’il est même difficile d’accéder au bâtiment. Autrement dit, le site est envahi par des herbes ne sert qu’à l’hébergement des reptiles dangereux.
Les toitures des maisons sont en éclat, les portes et les fenêtres sont rongées par les termites. Cette situation rappelle systématiquement l’état dans lequel se trouvait le musée Boganda à l’époque et qui s’est réhabilité grâce au soulèvement du corps social (l’Etat et la société civile).
Cependant, plusieurs voix se sont élevées pour pointer un doigt accusateur le ministère du Tourisme qui aurait reçu un important financement destiné à la réhabilitation de ce site. Mais, hélas ! Que ce financement, serait désorienté vers des fins que l’on ignore sa véritable destination.
En effet, la ville de Bossangoa est une ville située dans le Nord-Ouest de la République Centrafricaine. La ville est connue pour son marché animé, son artisanat local et ses festivals culturels. Elle est également le point de départ idéal pour visiter la superbe région de la savane centrafricaine et découvrir la diversité de la faune et de la flore de la région.
Vu ses potentialités touristiques, le gouvernement a doté cette ville d’un site touristique permettant aux touristes et les enfants de cette ville d’avoir des informations et des données fiables sur la faune et la flore de cette région.
L’urgence pour le moment, est que le gouvernement centrafricain, avec le concours des partenaires techniques et financiers doit se mobiliser pour la réhabilitation de ce site touristique afin de rapporter de l’argent dans les caisses de l’Etat.
Rollys Rodrigue Bissi