La République Centrafricaine, à l’instar d’autres pays de la planète, a célébré le 19 juin 2024, la «Journée Mondiale de la Drépanocytose» autour du thème : «Connaître la drépanocytose pour mieux la prévenir». A Bangui, plusieurs activités liées à la compagne de sensibilisation et de dépistage y relative, ont eu lieu sous l’engagement décisif de la marraine du «Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose», Brigitte Touadéra.
En effet, cette maladie héréditaire, a pour conséquences de détruire les globules blancs de l’organisme. Ce qui retient l’attention du Pr Yap Boum II, Directeur de l’Institut Pasteur de Bangui, «la drépanocytose pour nous tous, crée beaucoup de peur et d’incertitude. La première peur, c’est celle des parents. La peur de pouvoir avoir un enfant qui souffre de drépanocytose, la peur de soigner également de ne pas pouvoir le matériel nécessaire, la nourriture nécessaire pour prendre en charge cet enfant convenablement. Et maintenant, quand on est patient, on a la peur de cette crise, on a la peur de ne pas vivre comme tous les autres et même la peur de mourir bien avant les autres. Et donc, ces malades nous ont réunis, pour travailler sur le plan national de lutte contre la drépanocytose», a-t-il expliqué.
Cependant, la 1ère Dame de Centrafrique, Brigitte Touadéra, lance un appel à une mobilisation citoyenne pour soutenir de manière générale les personnes qui souffrent de la drépanocytose en RCA. «Mon allocution de cette année, n’est pas un discours en tant que tel, mais juste un plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers et des personnes de bonne volonté que je vais citer entres autres, l’Institut Pasteur de Bangui, l’OMS-Centrafrique, l’Unicef, la Fondation Pierre Fabre, l’Ambassade de France, l’Union Européenne, la Minusca, l’ONU-Femme, le PNUD, que j’encourage à ne pas baisser les bras, de continuer d’appuyer de manière multiforme le Centre de Recherche et de Traitement de la Drépanocytose, Henry Baya. Le Centre a énormément besoin d’appui pour son bon fonctionnement», a-t-elle lancé.
C’est pourquoi la 1ère Dame de Centrafrique, Brigitte Touadéra, a profité de l’occasion pour lancer un appel pressant aux différents partenaires et les personnes de bonne volonté de secourir ledit Centre en fournissant un château d’eau. Car, les toilettes sont déjà disponibles, mais manquent d’eau.A l’issue de cette cérémonie, la 1ère Dame de Centrafrique, Brigitte Touadéra, a fait don en vivres et non-vivres et a posé la première pierre de construction du bâtiment devant abriter la cuisine de la prise en charge des malades de drépanocytose sur financement de Prisca Mamadou, épouse du Chef d’Etat-Major des FACA.
Marcelin Endjikélé Kossikako