Le ministre de l’Elevage et de la Santé Animale, Hassan Bouba Ali, a lancé les travaux de réhabilitation de la route principale du marché à bétails de Bouboui, sur l’axe Boali. Une manière de mettre fin aux différentes tracasseries routières allant de l’abattoir de Bouboui, et surtout de rendre facile le transport des bétails vers la capitale centrafricaine. La cérémonie officielle a eu lieu le 11 juin 2024, en présence de l’Honorable Député de Boali, Firmin Ngrébada, le ministre délégué au DDRR, Gilbert Toumou-Déya, du Directeur-Pays du FIDA-RCA, Noël Bataka et plusieurs autres invités de marque.
Une cérémonie marquée par la coupure du ruban précisant effectivement le démarrage des travaux. Pour la circonstance, le Président de la délégation spéciale de la ville de Boali, Pierre Poutou qui, dans son mot de bienvenue, a paraphrasé les questions épineuses de l’électricité, de la santé, et de l’éducation tout en précisant que d’autres projets du bien-être sont en cours. D’où l’importance pour la population locale de prendre leur mal en patience.
Une occasion pour l’Honorable Député de Boali, Firmin Ngrébada, de remercier le Chef de l’Etat, Pr Faustin Archange Touadéra, le gouvernement pour la réponse concrète qui est apportée, «mon premier sentiment, c’est un motion de remerciement envers le Président de la République, Chef de l’Etat, et à travers lui, le gouvernement représenté ici par le ministre de l’Elevage, pour la réponse qu’il a apporté à la sollicitation de la population de Bouboui. Il y a de cela quelques mois, j’étais venu ici avec le ministre de l’Equipement pour voir l’état de la route qui mène au Marché à Bétail, qui est très dégradée et qui constitue un handicap pour la libre circulation des commerçants. Tous ceux qui viennent ici pour ravitailler Bangui, à partir de ce qui est fait ici. Mais, au-delà de la réhabilitation de la route principale, toute la route qui mène sur le site d’abatage à sep (7) kilomètres d’ici va être bitumée. On a commencé par la route, mais il y a d’autres préoccupations, telles que la situation d’écoles, la question de l’électricité, de la santé. Donc, ce sont des questions sur lesquelles, nous allons continuer à travailler pour que les populations de Bouboui, puissent avoir des réponses à ses préoccupations», a-t-il présenté.
Prenant la parole, le ministre de l’Elevage et de la Santé Animale, Hassan Bouba Ali, a mis un accent particulier sur la libre circulation des personnes et des biens, le renforcement de la sécurité coalisée des Forces de Défense et de Sécurité et les alliés Russes, tout autour du Marché à Bétails et surtout d’afficher la volonté du gouvernement à répondre aux différents besoins de la population centrafricaine en général et celle du secteur de Djabarouna en particulier, juste pour développer le secteur de l’élevage.
Hassan Bouba Ali, chef de département de l’Elevage, est allé loin pour passer un message forts aux éleveurs et les habitants de Djabarouna, «chers éleveurs ! Je suis un éleveur comme vous. Avant d’être ministre, j’étais un éleveur et je resterai toujours un éleveur. J’étais au gouvernement, grâce à vous et je resterai pour vous. Et je suis prêt à donner ma vie pour défendre la transhumance apaisée et pour montrer à tous ceux qui disent que ce sont les éleveurs ou la transhumance qui sont le problème des crises en République Centrafricaine», a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, le ministère de l’Elevage et de la Santé Animale, est fier du fait qu’il y a de cela plus de trente (30) années que ce département n’a pas bénéficié d’un projet 100% élevage.
Pour une grande première, le «Fonds International de Développement Agricole» (FIDA), a soutenu le ministère de l’Elevage et de la Santé Animale, via le projet «PAIX-AGIT».
Marcelin Endjikélé Kossikako