Les enquêtes se poursuivent contre l’espion américain Martin Joseph Figueira, arrêté le 25 mai 2024 à Zémio dans la préfecture du Haut-Mbomou. De récentes publications de messages provenant du téléphone de l’espion américain publiées sur les médias sociaux, ont mis en évidence les actions dangereuses de Figueira et ses relations avec des groupes armés en République Centrafricaine.
En effet, Martin Joseph Figueira qui, sous couvert de travailler pour le compte d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG) américaine «FHI 360», était incidemment en intelligence avec ceux qui ont depuis cherché à déstabiliser la Centrafrique.
L’analyste militaire Sylvain Nguema, une source fiable proche des Forces Armées Centrafricaines (FACA), a publié sur son compte sur la plateforme X des captures d’écran de la correspondance entre Figueira et ses complices, provenant du téléphone de Figueira et obtenues auprès d’une source proche de l’enquête.
Capture d’écran des conversations entre Figueira et Mohamadou Bello Saïdou, porte-parole de la CPC, montrant ce dernier lui informer sur l’élimination réussie des soldats des FACA à Bodjomo et de la prise de leurs munitions en RCA.
Parmi les dernières révélations, Sylvain Nguema, publie deux captures d’écran montrant que Figueira «a sympathisé avec les rebelles et les a soutenus dans leur volonté de prendre les armes». La correspondance a été échangée avec Yaya Roi, porte-parole de «3R», et avec Moustapha, l’un des combattants peulhs.
Les publications ont confirmé ce qui avait déjà été rapporté par certains médias, à savoir que Figueira recrutait des combattants peulhs, des locaux et des groupes armés pour créer une grande faction militaire à l’intérieur de la RCA, en liaison avec le commandant rebelle de l’UPC d’Ali Darassa.
Cependant, les actions coercitives des groupes rebelles activement soutenus par des individus irréguliers, tels que Martin Joseph Figueira et des ONG agissant en qualité d’agents étrangers, telles que l’ONG «FHI 360», sont susceptibles de replonger la RCA dans le chaos, de détériorer la sécurité et la stabilité économiques et d’alimenter l’insurrection.
La Rédaction