Sous l’ère de la 7ème République, où le compteur est remis à zéro pour un nouveau décollage de la République Centrafricaine, un nouveau ministre est nommé le 05 janvier 2024, à la tête du Département en charge de la Promotion de la Jeunesse, de Sports et de l’Education Civique afin de booster ce secteur qui souffre depuis un certain temps. Il s’agit de Rodolphe Héritier Bonheur Doneng Wanzounon.
En effet, le nouveau patron qui a passé à ce jour sept (7) mois à ce jour à la tête de ce ministère fait des miracles qui commencent à étonner plusieurs Centrafricains voire même des observateurs de la vie socio-politique du pays.
Alors sept (7) mois déjà pour s’occuper non seulement de l’avenir de la jeunesse centrafricaine, mais également de booster le sport à un niveau ? Quel bilan peut-on établir ? Quels seront les grands défis à affronter et aussi les mutations en cours dans l’univers sportif tant au niveau régional qu’international ? Telles sont autant des préoccupations que les Centrafricains se posent pour évaluer ce jeune ministre après sa prise de fonction.
Pour la gouverne de nos lecteurs, le ministère en charge de la Promotion de la Jeunesse, de Sports et de l’Education Civique, souffrait un certain temps à cause de non seulement la mauvaise gestion de la chose publique, mais aussi et surtout, à cause de la mauvaise politique pour le développement de ce secteur.
Afin de promouvoir ce secteur de la jeunesse et booter le sport centrafricain à un niveau appréciable, une bonne politique doit être mise en place afin de permettre à ce ministère dans de bonnes conditions pour son bon fonctionnement.
C’est ainsi que le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, à travers son pouvoir discrétionnaire, a nommé un jeune centrafricain à la tête de ce Département ministériel pour pouvoir développer ce secteur et aussi de juger la capacité de la jeunesse en leur confiant une certaine responsabilité.
C’était en janvier 2024 que la charge du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de Sports et de l’Education Civique, a été confiée à Rodolphe Héritier Bonheur Doneng Wanzounon qui, en quelques mois, a pu réaliser plusieurs activités pour la promotion de la jeunesse et le développement du sport centrafricain.
D’abord la réhabilitation des terrains et stades ainsi que des infrastructures en état de dégradation avancée, la réhabilitation en cours du Complexe Sportif Barthélemy Boganda, la formation des jeunes, l’organisation des jeux nationaux, facilitation des athlètes pour représenter les couleurs du drapeau centrafricain à l’étranger, sont autant de projets déjà réalisés en l’espace de quelques mois de service par le numéro 1 de la Promotion de la Jeunesse, de Sports et de l’Education Civique, dont certains de ces projets ont déjà démarré.
Tout d’abord, dès sa prise de fonction, de commun accord avec les membres de son Département, Héritier Doneng a procédé à l’état des lieux qui ont permis de toucher du doigt les entraves et les maux qui minent l’épanouissement de la jeunesse. Afin d’apporter des solutions idoines à ces problèmes, il a expliqué à nos confrères de la chaine Africa Médias que la jeunesse en RCA, représente un poids démographique de très grande taille. Si vous prenez trois Centrafricains, deux sont jeunes. Et face à cette jeunesse, «nous avons de problèmes liés à la formation, de problèmes liés à l’insertion et donc, il faut affronter ces problèmes avec acuité afin d’apporter des solutions idoines», a-t-il confié.
Ensuite, pour favoriser la reprise des jeux et du sport, le ministre en charge de la Promotion de la Jeunesse et de Sports a fait de son cheval de bataille, l’aménagement des infrastructures et la formation des cadres du sport.
Selon lui, sous son autorité, il a lancé les travaux de réhabilitation du stade 20.000 Places qui a été sanctionné par la CAF. Les travaux du terrain de basketball Martin Ngoko ont déjà commencé. Il a fini avec les installations administratives et les installations de pratique au niveau de l’Institution National de la Jeunesse et de Sports (INJS). Sous son contrôle également, le gouvernement a installé une infrastructure au quartier Kolongo pour permettre à la jeunesse de ce secteur qui s’affrontait à un moment de s’unir. Il a aménagé le terrain de basketball de Koudoukou dans le 3ème arrondissement de Bangui. En un lapse de temps, il a aménagé plus de dix maisons des jeunes à Bangui.
Ajouté à ces réalisations, le projet visant la mise en place d’un programme de promotion de l’entreprenariat et de volontariat des jeunes pour leur réinsertion dans la société.
Ce programme, une fois réalisé, va permettre à la création d’un fonds national de l’entreprenariat des jeunes pour soutenir leurs Activités Génératrices de Revenus. Au cours de ces quelques mois, il a identifié, en collaboration avec l’Unicef, cinquante (50) jeunes désœuvrés et qui sont formés à l’ACFPE et réunis en groupement d’initiatives communes. Ils ont bénéficié des comptes bancaires et des kits et des moyens sont en train d’être mis à leur disposition afin de permettre à ces jeunes de développer leurs activités. Donc, c’est un modèle économique traditionnel à la base à travers la création des associations de la jeunesse qui peuvent contribuer au développement du pays.
Signalons au passage que pour le ministère de la Promotion de la Jeunesse, de Sports et de l’Education Civique, mène bien ses activités. C’est ainsi qu’un budget de 50 milliards de FCFA pourrait être octroyé pour la réalisation de trois (3) grands piliers à savoir, la réduction de la vulnérabilité de la jeunesse, la promotion et la construction des infrastructures afin de booster ces secteurs.
Sabrina Larissa Vinciane Naïlo