Les rideaux sont tombés le vendredi 12 juillet 2024, à l’Alliance Française à Bangui, sur la 2ème édition de l’atelier de méthodologie pour les jeunes chercheurs sur la recherche qualitative en question et en débat, qui a été lancé le 10 juillet 2024. Cet atelier de méthodologie, qui a réuni plus de 20 étudiants de l’Université de Bangui et des Instituts, a pour objectif de permettre aux participants de s’approprier de nouvelles méthodes pour une bonne recherche. Cette rencontre de donner et du recevoir organisée par le «Centre Centrafricain de Recherche et d’Analyse Géopolitique» (CCRAG), a eu la participation des facilitateurs venus du Cameroun et de l’Université de Lilles en France.
72 heures durant, les thématiques sur la recherche qualitative en question et en débat viennent à point nommé canalisé la connaissance générale des participants. Au cours de la cérémonie de clôture de cet atelier, Docteur Aristide Bitouba, l’un des facilitateurs et Enseignant-chercheur, venu du Cameroun, invite les participants à tenir compte des principes d’éthique dans leur recherche. «Nous sommes rendus compte que l’argent ne peut pas être l’élément qui conditionne notre main d’écriture. Nous devons gardons de la hauteur et tenir de plus en plus compte des principes d’éthique dans ce que nous faisons. Que ce soit dans le cadre des études ou dans la recherche universitaire, ne nous éloignons pas de l’éthique. C’est très important ! Et un bon chercheur, est d’abord, un bon théoricien. C’est pour ça qu’il faut lire ! Il faut être à jour de votre thématique ! Il faut être à jour des nouvelles approches méthodologiques et il faut être à jour de tous débats autour de tous ceux qui adressent au social», a-t-il invité.
Pour sa part, élève Doctorant en sociologie à l’Université de Bangui, Hester Tamdja, l’une des participantes à cet atelier, se dit très satisfaite, «j’avoue que, je sors d’ici étant satisfaite et combler. J’ai eu la réponse à presque toutes mes interrogations. Ce qui a attiré mon attention, c’est la disponibilité des intervenants à nous partager leurs expériences et à répondre à nos attentes. C’est une des choses qui m’a beaucoup marqué. J’avais une connaissance très globale et limité sur les techniques et collectes des données. Nous sommes entrées dans le cas pratique comment collecter des données et faire les données recueillies sur le terrain, et comment les utiliser», a apprécié cet apprenante.
A la clôture, le Président-Fondateur de «CCRAG» et organisateur de cet atelier, Paul Crescent Béninga, n’a pas raté l’occasion de prodiguer des conseils aux participants en ces termes, «quant à vous les participants, mes chères collègues, j’ai un conseil à vous donner. C’est celui de dire que la science, au-delà des conceptions ou des acceptions que vous connaissez, de ce concept ou de ce paradigme, c’est aussi ce que j’ai appelé le partage, la disponibilité et l’humilité. On est tous pour la plupart des enseignants. Donc, faisant de l’humilité, disponibilité, du partage des éléments fondamentaux de la science, quand on possède une petite portion de connaissance, pour l’agrandir, on se doit d’être disponible, humble et charitable en la partageant. Donc, je vous invite effectivement à être humble à partager ce que vous avez et à être également disponible pour les autres», a lancé Paul Crescent Beninga.
Ladite cérémonie de clôture a été marquée par la remise de certificats aux participants. Cet atelier de méthodologie pour les jeunes chercheurs, est à sa deuxième édition. Cela est une initiative du «Centre Centrafricain de Recherches et d’Analyses Géopolitiques». Ce centre projette organiser la 3ème édition en 2025.
Auric De Jean Jovice Ouakara