Plus d’une centaine d’étudiants de l’Université de Bangui se sont réunis ce mercredi 17 juillet 2024, pour discuter de la question des droits de l’homme, à travers un café débat. Organisé par l’Association des Elites pour le Développement Communautaire (AEDC) avec l’appui de la Division des Droits de l’homme de la Minusca, ces échanges ont eu lieu au Centre international pour le Développement de l’éthique de leadership (CIDEL) à Bangui.
‘’Le rôle de la Division des Droits de l’homme et du fonctionnaire des Droits de l’homme : Quels parcours et possibilité de carrière ? ‘’, telle est la thématique autour de laquelle les étudiants ainsi que les membres de l’AEDC ont eu à débattre. Ces échanges s’inscrivent dans le cadre de sensibilisation des étudiants sur la question des droits de l’homme pour leur permettre promouvoir la bonne gouvernance.
« L’objectif vise d’abord à sensibiliser les étudiants à renforcer leurs capacités sur la mission des droits de l’homme, et également promouvoir la question de la bonne gouvernance », a relevé M. Faustin Zozodoba Nordine Djouma Président de l’AEDC. En effet, après ces échanges AEDC entend à ce qu’il y a des recommandations qui seront faites à l’endroit de l’AEDC, afin de mener également les objectifs de l’Association dans son plan d’action dans le cadre du partenariat avec la Division de Droit de l’Homme de la Minusca. « Notre objectif principal, c’est d’abord de sensibiliser les étudiants, vous conviendrez avec moi que, les étudiants sont des futures cadres de ce pays, donc il est important de les préparer à débattre des questions des droits de l’homme et à leur tour de sensibiliser leurs communautés, pour que vraiment nous arrivions à l’objectif du Développement durable », a-t-il ajouté. Ce moment d’échanges a permis non seulement de sensibiliser les participants, mais aussi et surtout de les booster à s’intéresser à ce sujet.
Au sortir de ce débat, Mme. Hanan Talbi, Directrice de la Division des Droits de l’homme de la Minusca, a présenté la motivation de cette section onusienne d’appuyer l’AEDC : « Ce n’est pas une seul activité, ça fait déjà un moment que nous travaillons avec l’Université de Bangui et puis le Président de l’Association, nous a approché pour pouvoir eux aussi contribuer à informer les étudiants, à s’interroger sur des questions relatives aux droits de l’homme. Donc, c’est une question qui est importante qui appartient aux Centrafricains, qui appartient à la jeunesse Centrafricaine » a-t-elle souligné. Et celle-ci a profité de l’occasion de reconnaitre quelques efforts du gouvernement dans le domaine des droits de l’homme en Centrafrique, et surtout dans la lutte contre l’impunité.
De son coté, Augustin Gérémie Doui-Wawaye Doyen de la faculté des sciences Juridiques et politique de l’Université de Bangui a encouragé cette jeune association d’organiser de manière répétitive ces genres de rencontres, afin de permettre aux étudiants d’être outillés.
Il y’a lieu de préciser qu’à l’occasion de ce café débat, les étudiants ont eu l’occasion d’échanger également avec les conférenciers sur la question de prévention des messages de haine et d’incitation à la violence. C’est ici le lieu de rappeler que ce 17 juillet 2024 marque la journée mondiale de la justice pénale internationale donnant naissance à la Cour pénale Internationale en 1998.
Auric De Jean Jovice OUAKARA