Lors de sa traditionnelle conférence de presse du vendredi 19 juillet 2024, Albert Yaloké Mokpème ministre conseiller en communication et porte-parole de la présidence de la République a échangé avec les professionnels de médias sur les actualités de l’heure en Centrafrique. Le ministre conseiller a abordé plusieurs questions dont l’ouverture d’une enquête par le procureur de la République contre le Belgo- Hollandais, le Sieur Figuéra et la réglementation des activités des Ongs.
En effet, la République Centrafricaine est victime ces derniers temps de désinformations par certains médias occidentaux à la solde des ennemis de la paix, dans le but de discréditer les autorités du pays. Ces fausses informations ont été fomentées par les ennemis, afin de pousser les Centrafricains au soulèvement et de replonger le pays dans le chao.
C’est ainsi que, chaque semaine, le ministre conseiller à la Présidence de la République et porte-parole de la Présidence apporte des éclaircissements à certaines questions pour montrer à la population centrafricaine la vision ou encore la politique du Chef de l’Etat, Pr. Faustin Archange TOUADERA pour le développement de la RCA et pour le bien-être de sa population.
A cet effet, plusieurs sujets ont été débattus par l’envoyé de la Présidence, entre autres, la question d’une enquête ouverte par le Parquet contre Martin Joseph Figuéra, les conditions des détenus dans les maisons carcérales et la non-conformité des ONG internationales à la loi en Centrafricaine.
S’agissant du premier point, Albert Yaloké Mokpème a précisé que le dossier suit son cours et que les centrafricains ont confiance à la justice de leur pays.
« Ce dossier est lourd, Figueira pourrait être présenté devant le juge et on vient d’apprendre qu’il a entrepris une grève de faim. Certaines déclarations fallacieuses disent que sa condition de détention est indésirable. Et ce sont toujours des personnes mal intentionnées qui utilisent ces fausses informations pour manipuler l’opinion. Mais la situation réelle, c’est que ce Monsieur a des preuves suffisantes que les OPJ a contre lui. Il y a des preuves suffisantes tels que les éléments sonores et écrits avec des versements d’argent et des livraisons d’armes voilà tous ces éléments qui sont à charge », a-t-il rappelé
Il a profité de l’occasion de féliciter les FACA et leurs alliés pour leur professionnalisme dans ce dossier : « Un tel travail demande des moyens technologiques assez importants pour pouvoir intercepter et travailler sur ce type de dossier. Vous savez très bien que, la sécurité du pays tient compte aussi des renseignements et des moyens matériels », a-t-il ajouté
Ensuite, pour la question sur les conditions de détention dans les prisons Centrafricaines, le conférencier a selon ses propres termes, précisé que :
« Ce n’est pas une excuse, mais tout cela dépend des moyens que nous avions. Il faut le savoir, en Centrafrique à leur actuelle, c’est la Minusca qui a la responsabilité de surveiller, de réhabiliter et de veiller à la bonne marche des maisons d’arrêt en Centrafrique. Mais quand on voit qu’on commence à évoquer les problèmes de droits de l’homme, on comprend très vite. Quand on veut trouver des excuses pour accabler un pays c’est les arguments qu’on utilise. Y a des révélations qui vont venir, il y a des gens qu’on connait, et qui sont venus chez nous pour faire des enquêtes pour le compte de l’ONU ou pour tel organisme sur les droits de l’homme. Il y a des gens qui ont déstabilisé le Mali et autres et qui sont chez nous aujourd’hui. Nous devrions être vigilants, les autorités judiciaires, les OPJ, ainsi que la population », a souligné le conférencier.
En ce qui concerne le non-respect des règles de jeu par les ONG internationales en RCA, Albert Yaloké Mokpème n’est pas passé par le dos de la cuillère pour dénoncer, surtout les faux rapports des enquêtes pour ternir l’image du gouvernement.
« Les accusations ont été fortes depuis des années. En RCA il y’a certaines ONG qui existent que de nom. On ne connait pas leurs activités, ils présentent d’autres activités aux autorités qui leurs donnent des agréments, et ce n’est pas ce qui passe dans le pays, surtout dans les arrières pays. Et ces accusations ont été toujours portées sans connaitre les moyens d’aller chercher les preuves. Aujourd’hui nous avons les moyens d’aller chercher les preuves contre ces ONG. Ces ONG qui exercent en RCA ne renvoie jamais, des rapports d’activités au département ministériel en charge. Donc il va falloir recadrer», a-t-il fustigé.
C’est ici le lieu de préciser que l’heure n’est plus à la manipulation, car les Centrafricains ont compris les faux jeux de certaines ONG internationales et nationales qui veulent toujours maintenir la RCA dans la pauvreté et le sous-développement à cause de leurs intérêts égoïstes.

