Cette question mérite d’être dignement posée au chef de fil de l’opposition en République Centrafricaine, Anicet Georges Dologuélé, Député de Bocaranga 3 pour qu’il puisse situer les Centrafricains. Du 25 au 27 juillet 2024, l’opposant Anicet Georges Dologuélé, tient son congrès relatif à son 10ème anniversaire de son parti l’«Union pour le Renouveau Centrafricain» (URCA).
En prélude à ce congrès, il a personnellement animé une conférence de presse à son siège à Bangui pour «dénoncer» sans avoir apporté des propositions concrètes à un certain nombre de choses par rapport à la gouvernance du Président Touadéra.
En plus de cela, avant l’ouverture dudit congrès, le président de l’URCA, en plus de sa qualité d’élu de la nation, Anicet Georges Dologuélé, n’a pas utilisé la langue du bois pour affirmer à cœur joie ceci : «Plus rien ne marche dans le pays !». ce qui nous pousse à poser la question de savoir le président de l’URCA, Dologuélé vit sur quelle planète ?
Dire sentimentalement que «plus rien ne marche dans le pays», est une insulte au peuple Centrafricain, aux victimes de la crise politico-militaire, notamment à la mémoire des personnes massacrées par des Séléka, Anti-balaka et des mercenaires de la CPC.
L’opposant Anicet Georges Dologuélé a fait cette déclaration sur aucun sondage venant des Centrafricains. De telles affirmations gratuites doivent interpeller le Procureur de la République afin d’ouvrir une information qu’il prouve au peuple Centrafricain sur quoi il s’est basé pour déclarer que «plus rien ne marche en RCA».
Si Monsieur Anicet Georges Dologuélé, fait une telle déclaration sur les ondes de la radio, c’est dire qu’il n’a pas les pieds sur terre. Pour sa gouverne, peut-être il n’était pas sur le territoire centrafricain entre les années 2013 et 2016, les vrais Centrafricains qui jouissent d’une seule nationalité, sont témoins oculaires d’exactions des démons de la Séléka et ceux d’Anti-balaka contre des civils.
A cette époque, les Centrafricains et la communauté internationale, enregistraient et documentaient les destructions des édifices publiques et privés, des lieux de culte, des habitations, les tueries, les massacres et carnages, les assassinats ciblés des FACA, les incendies de maisons et villages. A moins qu’il se trouvât à ce moment dans son deuxième pays qu’est la France.
A cette époque, la RCA était devenue une jungle à ciel ouvert. Le pouvoir était même dans la rue où des éléments des Séléka et ceux d’Anti-balaka font leurs lois sur des civils innocents au vu et au su des soldats de la Sangaris que son deuxième pays la France a envoyé pourtant pour protéger les civils. Personne ne peut nous démontrer le contraire !
Grâce à l’arrivée du Président Touadéra en 2016 que la situation a réellement changé jusqu’aujourd’hui. Le territoire centrafricain qui était occupé à plus de 80% par des bandits armés, aujourd’hui, c’est comment ?
A ce jour, toutes les institutions sont mises en place, la sécurité règne sur toute l’étendue du territoire, il y a la libre circulation, les Forces de Défense et de Sécurité sont déployées sur toute l’étendue du territoire de la RCA jusqu’au niveau des frontières, des jeunes sont chaque année, recrutés dans la Fonction Publique, les salaires sont régulièrement payés.
Or, à son époque, quand il était premier ministre sous le régime Patassé, Anicet Georges Dologuélé a été surnommé «Monsieur 10%». Il se comporte comme un bossu qui ne voit pas sa bosse.
Il ne faut pas perdre de vue que le président de l’URCA, Anicet Georges Dologuélé et ses partisans célèbrent leur 10ème anniversaire dans la honte. Ces dix ans d’existence exécrable de leur parti politique dénommé URCA, a déclaré que son bilan son parti dresse un bilan positif, alors qu’en réalité, c’est la décadence et la descente aux enfers.
La République Centrafricaine est à quelques mois des élections locales et régionales. Il est temps pour ce leader de se rattraper à travers la participation de son mouvement politique à ces prochaines élections afin d’établir un vrai bilan lors de son prochain anniversaire au lieu de faire la diversion à travers les conférences de presse des déclarations stériles sur les ondes des radios.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna