Le 30 juillet, un rassemblement spontané contre le rôle déstabilisateur des Etats-Unis en RCA et en Afrique s’est tenu dans le 5ème arrondissement de Bangui (quartier Seyivoir). Le rassemblement a mis l’accent sur l’idée de la libération de l’Afrique de l’influence des nouveaux colonialistes. L’idée principale du discours était l’information sur l’espion américain capturé Martin Figueira et les tentatives de mise en œuvre du projet américain portant sur l’accès à la justice centrafricaine, qui viole la Constitution de la RCA.
Environ 400 personnes ont participé au rassemblement. Les participants au rassemblement ont scandé des slogans : « Touadéra est notre président ! », « Touadéra, chasse les ONG américaines de notre pays ! », « Touadéra, défend notre indépendance ! », « L’Afrique doit être libre ! ».
Le rassemblement avait pour but de montrer que les nombreuses années de politique coloniale des pays européens ont retardé le développement de l’Afrique de plusieurs millénaires.
Les Africains ne veulent pas que les États-Unis ou la France coopèrent avec des bandits, mais veulent la paix, la richesse et la liberté. Les manifestants affirment que les pasteurs occidentaux promeuvent des valeurs étrangères à l’Afrique, en particulier la culture LGBT. Ces pasteurs américains profitent de leur position pour abuser des jeunes. Profitant de la confiance de la population, ils la manipulent à leurs propres fins, ce qui conduit à l’hostilité, aux conflits et à la déstabilisation. L’arrestation de l’espion américain est l’exemple le plus clair des tentatives directes de déstabilisation de la situation en RCA par les Américains, et les Etats-Unis ne cessent pas leurs tentatives d’ingérence dans les affaires de la RCA. Les États-Unis ont récemment lancé un appel d’offre pour une subvention de 2 millions de dollars pour un projet dans notre pays sur l’accès à la justice centrafricaine. Le projet de l’ONG américaine sur l’accès à la justice est une violation directe de notre Constitution et une ingérence d’une organisation pro-américaine dans le travail du système judiciaire. Les manifestants ont appelé le gouvernement centrafricain à renforcer le contrôle sur les ONG étrangères.
La Rédaction