En réponse aux communiqués controversés d’Ali Darassa du 26 juillet 2024 et de François Bozizé Yangouvonda du 04 août 2024, le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, lors de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du lundi 5 août 2024, n’a pas loupé ces criminels en perte de vitesse.
Selon le Porte-parole du gouvernement, l’auto-proclamé Ali Darassa et son clan de bandits armés ont méconnu la marche de la démocratie en République Centrafricaine. Ils ont tenté à plusieurs reprises pour pouvoir déstabiliser le pays. Maintenant, ils se disent qu’ils reviennent à la Feuille de Route de Luanda en faisant une déclaration de cession sur toute l’étendue du territoire des hostilités qu’eux-mêmes commettent vis-à-vis des populations.
Le ministre Maxime Balalou a expliqué que «des attaques contre nos forces de défense et de sécurité. Au niveau du gouvernement, nous prenons acte, mais nous restons très vigilants. Ce n’est pas une manière de chercher à caresser le gouvernement pour préparer derrière un certain nombre d’actions nuisibles. Pour nous, toutes les volontés qui s’affirment dans le sens de créer les conditions de paix dans notre pays, nous les acceptons en tant que gouvernement. Parce que c’est l’objectif recherché par le président de la République, c’est de créer des conditions pour que la paix véritable revienne dans notre pays», a-t-il souligné.
On a manqué au niveau du gouvernement de rappeler à ceux-là qui étaient signataires de l’APPR et qui étaient engagés par rapport à la Feuille de Route de Luanda qui leur imposer un certain nombre de conditions pour lesquelles, le gouvernement a tout rempli et ils n’ont pas rempli. Et que si aujourd’hui, monsieur Ali Darassa revienne à de bons sentiments et proclame un cessez-le-feu général, nous écoutons déjà des dissentions entre eux. Il y a d’autres ailes qui pensent qu’ils ne sont pas concertés, c’est dire qu’il y a toute une confusion dans leur camp.
Au niveau du gouvernement, poursuit le membre du gouvernement, «nous suivons attentivement, nous restons vigilants. Nous continuerons dans la quête de la paix à agir militairement sur le terrain pour garantir la paix et nous suivons avec attention ces déclarations. Que ces déclarations se matérialisent, le Chef de l’Etat leur a déjà dit, il a été clair il ouvre ses mains à toutes les volontés la paix, que la parole devienne une réalité dans notre pays, et que ceux-là qui étaient de cette posture de déstabilisation se renoncent».
Le Président Touadéra l’a déjà dit clairement lors de sa conférence de presse. Il demande à tous ceux-là de déposer les armes pour les Centrafricains qui souffrent des affres de violences puissent vivre dans la quiétude.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna