Le 19 août de chaque année, l’ONU célèbre la «Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire». L’objectif est de rendre hommage aux travailleurs humanitaires à travers le monde. Le thème choisi est, «Agir pour l’humanité». En République Centrafricaine, le gouvernement centrafricain, à travers la ministre de de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et de la Réconciliation Nationale, Josiane Lina Bemaka-Soui, rappelle à tous que dans les situations de conflits, les civils y compris les humanitaires, ne doit pas être une cible. Mais, que fait concrètement les 12.000 casques bleus de la Minusca ? Difficile de répondre à cette question.
D’après les statistiques rendues publiques par OCHA, depuis le début de l’année, au moins un incident sécuritaire affecte les acteurs humanitaires chaque semaine. Au total, 84 incidents ont affecté les acteurs humanitaires, faisant deux blessés.
Ces attaques affectent des milliers de personnes vulnérables, risquent de voir leur bien-être affecté, parce que ces attaques retardent l’aide humanitaire, voire l’interrompre complètement.
Or, il ne faut pas perdre de vu que l’ONU a donné un mandat à une mission de maintien de la paix qui est la Minusca de protéger les civils ainsi que le personnel humanitaire dans le pays. Malheureusement, le constat sur le terrain est ce que OCHA a rendu public où chaque une semaine au moins un incident sécuritaire affecte les acteurs humanitaires.
Même si les responsables de la Minusca chantent toujours le même refrain que la sécurité première revient aux autorités centrafricaines, mais il faut souligner que c’est ce que les éléments des Forces de Défense et de Sécurité, appuyés par les alliés Russes et Rwandais se font actuellement dans les villes de provinces. Grande a été la surprise de tout le monde, ces efforts en première ligne, ne sont plus appuyés par des «soldats de maintien de la paix». Cela est bien dommage pour une mission qui dispose tous les moyens possibles pour le faire !
Si les «soldats de maintien de la paix» de la Minusca remplissent réellement leur mission sur le terrain à travers la protection des civils et des personnels humanitaires, on ne peut pas parler de plusieurs incidents qui affectent ces derniers par des bandits armés qui se cachent dans la forêt.
A dire vrai, la ministre de de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et de la Réconciliation Nationale, Josiane Lina Bemaka-Soui, a tout intérêt à tenir un discours de vérité et de vérité à l’endroit de la Minusca pour remplir réellement leur mission sur le terrain de protection de la population ainsi que du personnel humanitaire. Car, la mission d’un personnel humanitaire c’est de sauver des vies et non de perdre leur vie pour sauver. Cela doit intervenir dans les discours des autorités du pays afin de permettre au pays de retrouver définitivement la paix et la sécurité.
La Rédaction