Dans une émission radio-télévisée tenue le mercredi 21 août 2024, à Bangui, la Vice-coordonnatrice du «Réseau des Femmes Leaders Africaines» (AWLN) Chantale Touabéna, la Présidente de l’Organisation des Femmes Centrafricaines (OFCA), Anne Yindoua et la Pasteure de l’église Baptiste «CEBI», Juliette Bissafi, haussent le ton contre des jeunes manipulés qui insultent le Premier Ministre, Félix Moloua et sa famille sur les réseaux sociaux, comme quoi, ces nominations sont à la base de sexes. Ces femmes leaders, appellent la jeunesse à la retenue et invite la justice à faire son travail.
En effet, après deux 2 ans, de la politique de rigueur et de la lutte contre la corruption, voulu par le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, et mise en application par son Premier ministre, Félix Moloua, pour le développement de la République Centrafricaine, les gens de mauvaise foi, commencent à le critiquer sur cet élan de l’impunité zéro. C’est ainsi qu’ils multiplient des propos haineux et désobligeants à son égard, lui et sa famille sur les réseaux sociaux.
Ces comportements belliqueux ont choqué les femmes centrafricaines qui ont, dans un premier temps, manifesté à travers une grande manifestation sous une forte pluie battante du mardi dernier pour apporter leur soutien au locataire de la Primature et aussi de dénoncer ces mauvaises pratiques qui discréditent la femme centrafricaine.
Selon elles, ces personnes manipulées ne doivent pas utiliser les femmes comme leurs boucliers. En mettant les femmes au centre de ce combat politique, est une manière de les insulter et de les déshonorées. C’est ainsi que dans cette émission radiotélévisée de ce mercredi 21 août 2024, à Bangui, ces dernières se sont farouchement opposées à cette mauvaise pratique de lutte politique pour les détracteurs de la République Centrafricaine.
Pour la Vice-coordonnatrice du «Réseau des Femmes Leaders Africains» (AWLN), Chantale Touabena, ces pratiques ne nous honorent pas, «en tant que femme, c’est une manière de nous humilier. Et ce n’est pas bon ! Nous sommes des mamans et quand il y a des luttes politiques, ce sont des débats d’idée et non des insultes à travers des tiers personnes. Une maman ou bien une jeune parce qu’elle en politique, c’est n’est pas bien. Alors, nous ne sommes pas d’avis de ce qui se passe. Il faut vraiment que nos enfants qui fassent ce genre de choses arrêtent avec ces pratiques qui ne nous honorent pas. Et ce n’est pas digne pour un Centrafricain», ont déploré ces femmes sur le plateau de la Télévision Centrafricaine.
Celles-ci ont poursuivi en disant, «qu’en tant que responsables d’organisations de la société civile, elles n’ont pas de partie pris. Mais, la manière avec lesquelles les choses se passent pour le moment, nous ne sommes pas pour. Si le Premier ministre, a failli dans son travail, il faut que ces gens se rapprochent de lui. Nous sommes des frères, il faut dialoguer. Ils ont le plein droit de venir voir le Premier ministre et lui dire. Mais, faire les choses de cette manière-là, pour envoyer des messages sur les réseaux sociaux, cela n’honore pas la RCA et le pays n’a pas besoin de ça», ont rétorqué ces femmes leaders.
Face à cette situation, elles lancent un appel toutes les femmes de se réunir pour réclamer leurs droits, «Nous les femmes, ce qui nous fragilise dans le pays, c’est parce qu’on ne veut pas d’être ensemble. Chacun va de son côté. Mais, en tant que femme, sans distinction, nous avons intérêt à nous soutenir mutuellement pour nous mettre en avant. Pour réclamer nos droits. Nous, on se plaint, mais la justice doit faire son travail. Parce que c’est l’impunité qui fait que les gens continuent de se comporter ainsi».
Quant à la Présidente nationale de l’Organisation des Femmes Centrafricaines (OFCA), Anne Yindoua, tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux en ce moment, c’est dénigrer les femmes et cela est indigne.
Juliette Bissafi, Pasteure de l’église baptiste «CEBI», pour sa part, a mentionné que «même si nous sommes des religieux ou pas, nous sommes toutes des femmes. Mais, en écoutant tout ce qui s’est passé, ça nous a révoltés. C’est pourquoi, nous sommes aujourd’hui sur ce plateau pour dire non. Et nous ne voulons pas ! Nous sommes des femmes, mais cela ne nous empêche pas de participer à tout ce qui se passe dans notre pays. Nous avons aussi nos droits et on doit se mettre ensemble pour revendiquer nos droits devant qui que ce soit. Donc, nous disons non à tous ses insultes vers les femmes centrafricaines», a-t-elle insisté.
Notons que ces femmes ne comptent pas arrêter à ce niveau. Elles vont poursuivre leurs actions en soutenant le Premier ministre centrafricain, Félix Moloua, dans son combat acharné de lutte contre la corruption et contre les voleurs des biens, meubles et immeubles de l’Etat.
Régis Stéphane Banguima