La découverte d’un corps sans vie devant la concession de la cheffe de quartier Bafio-Ouham 1 dans le 4ème arrondissement de Bangui, dans la nuit du 21 au 22 août 2024, a poussé la cheffe par intérim de quartier Bafio-Ouham 1, Natalie Kossi, d’appeler ses administrés à respecter la loi.
Depuis l’accession à la magistrature suprême de l’Etat du Président Touadéra, en 2016 à aujourd’hui, la vindicte populaire est rare sur toute l’étendue du territoire national. Malheureusement, il y a de cela quelques jours, dans le 4ème arrondissement de Bangui, un corps sans vie d’un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années a été retrouvé tôt dans la matinée dans la concession de la cheffe par intérim de quartierde Bafio-Ouham 1, Natalie Kossi. Cette pratique est contraire à la loi centrafricaine que le Président Touadéra a toujours prôné une justice équitable.
Lors d’une interview à Radio Lengo Songo, C’est une vindicte populaire, déplore pour sa part, Natalie Kossi, souhaite le renforcement de patrouilles des éléments des Forces de Défense et de Sécurité dans sa localité pendant la nuit afin de barrer la route à ces genres de pratiques qui n’honorent pas la RCA.
Selon cette dernière, une enquête est ouverte, car le commissariat du 4ème arrondissement de Bangui est saisi du dossier et cet acte ne va pas rester impunis. Les auteurs, coauteurs et complices seront traqués et traduits devant la justice centrafricaine afin de répondre de leurs actes.
Face à cette menace dans sa zone de juridiction, elle projette organiser une grande campagne de sensibilisation à l’intention de ses administrés afin de bannir cette idée de justice population sous la 7ème République.
Il faut noter que cela fait plusieurs années que cette pratique n’est pas enregistrée, grâce à l’accent particulier mis sur la refondation de la justice à travers les sensibilisations de la population. Loin de penser que ce qui s’est passé au quartier Bafio-Ouham 1, est un cas isolé, les Centrafricains ont tout intérêt bannir l’idée de justice populaire, ou les violences aveugles.
Carole Bycekoan/Tribio Fésséramitia