La République Centrafricaine, à l’instar d’autres pays du monde, a célébré le lundi 16 septembre 2024, la «Journée Internationale de l’Identité des Minorités» autour du thème : «Célébrer le droit à être visible». Cette journée lancée par «IDCATE Afrika», lors de la quatrième journée annuelle du mouvement 2018 à Aboudja au Nigeria.
A travers une déclaration y relative, le ministre de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local, Bruno Yapandé, a précisé que le gouvernement centrafricain, avec l’appui de l’Union Européenne, est chargé de la mise en œuvre du projet de modernisation de l’Etat-Civil en République Centrafricaine.
Ce projet, poursuit-il, a été lancé depuis le début de 1er trimestre 2023, à travers une campagne d’enregistrement des enfants scolarisés et les minorités pygmées qui ne disposent pas d’actes de naissances. Ces activités ont permis la délivrance de 15.282 jugements supplétifs, les actes de naissance et de leur transcription sur la liste relative.
Le choix de la date du 16 septembre, est hautement symbolique et cadre avec la commémoration de l’ODD 16.9 de Nations Unies qui appelle à la fourniture d’identité juridique pour tous d’ici 2030, notamment l’enregistrement de l’Etat-Civil.
Par ailleurs, le 18 décembre 1992, les Etats membres de Nations Unies, ont adopté la déclaration sur les droits des minorités, les disposions de son Article 1er font de cette célébration, le 1er document international qui consiste à protéger à la fois l’irrésistance et l’identité de minorités. C’est pourquoi, le gouvernement centrafricain, a souhaité d’ajouter le thème : «Et de minorités afin de rappeler sa volonté de protéger ses minorités».
Et de poursuivre que la célébration de cette journée, est aussi une occasion pour le gouvernement centrafricain de montrer son engagement à accompagner et à délivrer à la population d’une preuve d’irrésistance l’égale et a sensibilisé la population sur l’importance de l’identité en général.
Avec ses trois dimensions essentielles interconnectées, à savoir, l’inclusion, la protection et l’autonomisation ainsi avoir la preuve de son identité, est un droit humain fondamental et une nécessité pratique qui doit devenir une réalité pour tous.
A cet effet, l’enregistrement à l’Etat-Civil, est un acte juridique fondamental par lequel, tout citoyen doit munir de l’identité juridique qui légitimera par la suite ses droits et ses devoirs en tant que membre parental d’une nation.
Tribio Fesséramitia