Les activités scolaires au titre de l’année 2024-2025, sont paralysées au Complexe scolaire Shoghi de Ouango dans le 7ème arrondissement de Bangui. En cause, les aides camps du couple Yakété ont empêché tout accès à l’établissement sur instructions de leurs patrons, dont Joseph Yakété, ancien ministre centrafricain de la Défense nationale et ministre conseiller actuel à la présidence de la République. Un problème de litige familial est à l’origine de cette suspension d’activité au sein de cet établissement scolaire.
Tôt dans la matinée de lundi 23 septembre 2024, cette manière de paralyser les activités scolaires dans cet établissement, a choqué plusieurs parents d’élèves dudit établissement qui ont manifesté leur mécontentement. Ces derniers ont barricadé la rue qui passe devant cette école.
Vu la tension, le commissariat du 7ème arrondissement de Bangui, a très vite dépêché des agents de polices pour maîtriser la situation et le calme est revenu pour le moment. Mais, qu’est-ce qui s’est exactement passé ?
Selon les informations des proches de la famille Sokony, propriétaire de la concession qui abrite le Complexe Scolaire Shoghi, un dysfonctionnement entre les héritiers et cohéritiers du défunt Sokony, est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Il faut noter que l’affaire reste pendante devant la justice. Pour ce témoin sous couvert de l’anonymat, ce problème s’est installé par le biais de l’une des cohéritiers qui répond au nom de Nicole Yakété née Sokony, épouse du ministre Conseiller à la présidence de la République, Joseph Yakété. Elle sollicite seulement le soutien de son mari, malheureusement à l’insu de la justice centrafricaine de procéder à la fermeture de toutes les entrées de cet établissement scolaire.
Ce dernier (Joseph Yakété), a usé son pouvoir du ministre Conseiller à la Présidence de la République, a aussitôt instruit ses deux aides camps à fermer hermétiquement les portes du Complexe scolaire Shoghi dans la concession de son beau-père et pourtant le Président-Fondateur dudit Complexe qui n’est autre que Didace Sabone, a signé un contrat de 10 ans avec la famille Sokony, dont il a déjà consommé 4 années.
En effet, cette année, plus de cinq cent (500) élèves sont déjà inscrits par leurs parents dans cet établissement scolaire privé et attendent impatiemment reprendre tranquillement le chemin des études.
Cet empêchement, faut-il le rappeler va à l’encontre de l’Article 54 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), qui dispose : «Tout enfant à le droit d’aller à l’école».
C’est ce qui a provoqué l’ire des parents d’élèves, comme a souligné Patrick Gnikpingo, l’un des parents d’élèves, «mes trois enfants qui sont inscrits à l’école Shoghi, je les ai apprêtés et je les ai accompagnés en arrivant, on a vu le portail est bloqué par des éléments FACA bien armés. Ils nous ont intimé l’ordre de rentrer à la maison, en attendant le verdict de la justice. Cela nous a choqué. Je lance cet appel à l’endroit des autorités compétentes d’intervenir très rapidement, car l’école est le premier facteur de réussite au monde, du moment où les enfants veulent reprendre les cours, et ils sont empêchés. C’est vraiment très grave !», a-t-il déclaré.
Pour sa part, Paul Ngaki, Chef de quartier Kétté-Gba 2, présent pour calmer les ardeurs des manifestants, cette affaire a démarré, il y a de cela une semaine, «cette affaire a commencé depuis le 10 septembre dernier. Encore ce matin, le ministre Conseiller à la Présidence, Joseph Yakété, a déployé ses gardes du corps sans aucun mandat pour empêcher les enfants de reprendre les cours à l’école Shoghi de Ouango. Cela a mis les parents dans tout leur état. A l’heure actuelle, ces militaires sont encore là. Au départ, ils ne sont que deux et d’autres sont venus en renfort, avec quelques policiers. Ils sont au nombre de huit (8) désormais. Je demande au gouvernement de décanter cette situation le plus que vite possible pour le Complexe Shoghi pour que les cours reprennent. Car, l’avenir de notre pays en dépends», a-t-il souligné.
Cependant, le Président-Fondateur du Complexe scolaire Shoghi, Didace Sabone, a profité de cette occasion, pour lancer un appel pressant à l’endroit des autorités compétentes en ces termes, «je lance cet appel au Chef d’Etat-Major de retirer ses FACA qui sont détournés de leur mission. Au ministre d’Etat en charge de l’Education Nationale de nous venir au secours ainsi que j’invite le Président de la République qui vient de lancer la rentrée scolaire, il y a de cela quelques jours à Bambari de jeter un regard sur nous. Car, son plus proche collaborateur, le ministre Conseiller, Joseph Yakété, ferme une école illégalement, en empêchant plus de 500 élèves de reprendre les cours au titre de cette nouvelle année scolaire», a-t-il lancé.
Selon la veuve Hélène Sokony, cette affaire, est famille. Cela ne concerne même pas Didace Sabone qui a un contrat en bonne et due forme qui le lie avec la succession Sokony aux fins d’occuper cet espace.
Il d’agit d’un problème familial qui devrait être réglé en famille. Malheureusement, sa fille qui est Nicole Yakété née Sokony, l’épouse à Joseph Yakété devrait trouver une solution à l’amiable et non de paralyser toutes les activités au sein d’un établissement scolaire.
Nicole Yakété née Sokony, doit revenir à la raison !
Auric De Jean Jovice Ouakara