La République Centrafricaine, à l’instar d’autres pays de la planète, a célébré le 28 septembre 2024, la Journée Mondiale contre la Rage autour du thème, «Levez les obstacles à l’élimination de la rage». Cette date est une occasion pour le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers de concrétiser l’intensification de la sensibilisation des parties prenantes et de plaidoyer, seulement nécessite dans la prévention contre la rage. La cérémonie officielle marquant le lancement de la compagne de vaccination gratuite des animaux contre la rage, a eu lieu sur le terrain de Kossi, situé dans la sous-préfecture de Bangui-Kaga, en présence de Dr Patrick Ningata-Ndjita, Directeur de cabinet du ministre chargé de l’Elevage et de la Santé Animale, de Dr Gervais Folefack Tengo, Directeur de l’équipe d’urgence de la santé à l’OMS, de Saïd Helal, chargé du bureau de la FAO, de Jean Emanuel Gazanguiza, président de la délégation spéciale de la Commune de Bégoua et plusieurs autres invités de marque.
En Centrafrique, l’insuffisance de collaboration entre les parties prenantes, notamment les différentes communautés sectorielles, entraînant ainsi une seule santé, le gouvernement via le ministère de l’Elevage et de la Santé Animale, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, a projeté éradiquer la rage à l’horizon deux mille trente (2030).
Pour atteindre l’approche d’une seule santé et de lutter efficacement contre cette maladie, Dr Gervais Folefack Tengo, Directeur de l’équipe d’urgence de la santé à l’OMS, a souligné dans son allocution l’importance d’unification de différents secteurs pour mieux réaliser des actions communes et surtout l’implication du secteur public, la société civile sans oublier tous les acteurs de lutte contre la rage.
Cependant, le Président de la délégation spéciale de la Commune de Bégoua, Jean Emanuel Gazanguiza, prenant la parole, a mis un accent particulier sur la création d’un certain nombre des cliniques vétérinaires, tout en sollicitant l’appui du ministre en charge de l’Elevage et de la Santé Animale, Hassan Bouba Ali.
Selon le premier citoyen de la Commune de Bégoua, la population de sa zone, peinent toujours à se procurer en médicaments vétérinaires, moins encore, il est difficile de trouver de spécialistes dans ce domaine dans cette partie de la capitale.
A en croire Dr Patrick Ningata Ndjita, représentant personnel du ministre de l’Elevage et de la Santé Animale, «la rage tue, par l’intermédiaire des animaux de compagnie, tel que le chien, le chat et le singe. Et généralement, si on ne déclare pas si rapidement ces cas-là, la mort est assurée à quatre-vingt-dix et neuf pourcent (99%). Comme recommandée par l’OMS, il est question d’éradiquer cette zoonose à lauré de 2030. Nous sommes en 2024 et le gouvernement, à travers les partenaires techniques et financiers, a reçu 160.000 doses de vaccin contre la rage. C’est pourquoi, nous avons choisi la Commune de Bégoua, qui a une forte population canine, pour sensibiliser la population centrafricaine dans l’intérêt de vacciner ces animaux»,a-t-il insisté.
C’est bien de vivre avec les animaux domestiques, c’est mieux de les faire vacciner. Briser les barrières de la rage, c’est gratuit !
Marcelin Endjikélé Kossikako