Les relations entre ces deux pays précités ne datent pas d’aujourd’hui. Ces derniers jours, des médias à la solde de l’Occident, notamment Jeune Afrique, France 24, RFI et autres, sont à la manœuvre pour une cabale médiatique afin de noircir les relations centrafricano-burkinabés et russes. Face à ce plan machiavélique, le régime Touadéra est tout droit dans ses bottes et poursuit son bonhomme de chemin.
En effet, un aveu éhontés de l’un des agents du diables venu droit de l’enfer, qui répond au nom de Ahmed Kinda, alias «Akochi», au Burkina-Faso, qui a fait le tour des toiles actuellement a pour but de créer une sorte de confusion diplomatique.
Ce criminel patenté a affirmé dans une vidéo diffusée le dimanche 29 septembre 2024, que pour mener à bien leur mission diabolique, des mercenaires issus de la CPC au nombre de 150 en provenance de la Centrafrique, ont été recrutés et armés par son réseau déstabilisateur, contre le régime Touadéra en Centrafrique et d’Ibrahim Traoré au Burkina-Faso.
D’ailleurs, les réactions ne se sont pas faites attendre. Une journée après, c’est-à-dire le lundi 30 septembre 2024 ces «informations», le gouvernement Centrafricain, par le biais de son porte-parole, Maxime Balalou a apporté un démenti à ces accusations sans fondement de Ahmed Kinda et a promis diligenter une enquête approfondie en commun accord avec le Burkina-Faso, pour établir les responsabilités.
Il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit-là d’une stratégie des apatrides visant à opposer la RCA au Burkina-Faso et à la Russie qui ont des relations diplomatiques très soudées, et partageant de manière similaire les défis sécuritaires. Il s’agit également d’une stratégie de créer des tensions entre le Centrafrique et le Burkina Faso en raison de leurs fortes relations de coopération avec la Fédération de la Russie.
Cependant, il y a lieu de souligner qu’au sein de la Minusca actuellement, figure un certain colonel Zalla, de nationalité Burkinabè, est à la manœuvre dans le seul but de jeter le discrédit sur les bonnes relations bilatérales qui existent entre la RCA et le Burkina-Faso.
S’agissant de soi-disant recrutement des «mercenaires» centrafricains pour aller combattre sur le terrain en Ukraine, cela est un faux débat. La Russie n’a pas besoin de mobiliser des étrangers pour combattre pour son compte, comme le font les Occidentaux à travers l’OTAN qui combat actuellement sur le terrain dans la région de Koursk en Russie.
Au vu de tout ce qui précède, le gouvernement centrafricain, a tout intérêt à utiliser des voix diplomatiques solides afin de battre en brèche tous ces plans diaboliques contre les Centrafricains, les Burkinabès et les Russes.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna