Voilà encore une preuve d’esclavagisme de l’Occident sur le peuple Centrafricain. Alors que les anciens combattants Africains en général et les Centrafricains en particulier, ont sacrifié leur sang pour libérer la France sous les jougs de l’Allemagne nazie en 1944, devraient être récompensés, ces vaillants Africains, continuent de faire l’objet de maltraitance de leur colonisateur. C’est l’exemple des anciens combattants Centrafricains, où cela totalise aujourd’hui presque trois (3) mois, qu’ils n’ont pas perçu leurs pensions et pourtant cela devraient se verser à la fin de chaque mois.
Beaucoup de valeureux fils des pays Africains colonisés par la France, ont combattu aux côtés des soldats français qui étaient à l’époque non seulement en effectif insuffisant, mais également incompétents de faire face à la puissance de de feu allemande.
Ces tirailleurs Africains se sont engagés d’une part volontairement et d’autre part, enrôlés de force pour combattre afin que la France puisse être libérée. Cependant, ces anciens combattants qui devraient, en principe, être bien traités et pris en charge puisqu’ils jouent un rôle important dans la libération de la France, ces derniers sont aujourd’hui abandonnés à leur triste sort, voire même maltraités par ce pays colonisateur.
C’est le cas des anciens combattants Centrafricains où, ces derniers temps, la France commence à méconnaître leurs efforts, alors que ces vaillants Centrafricains se sont sacrifiés et d’autres ont perdu la vie à cause de l’intérêt de la France.
Cette méconnaissance démontre déjà que le pays de Macron pense toujours qu’il est supérieur et que les Centrafricains demeurent encore son esclave. Pour illustration, en RCA, les anciens combattants Centrafricains, ont totalisé presque trois (3) mois sans avoir perçus leurs passions, alors que cela devrait être versée chaque mois.
Hormis le versement de cette maigre somme que la France pense que c’est suffisant pour ces braves Centrafricains certains, leurs droits ont été coupés sans que les concernés soient au courant. Ce qui rend la vie difficile et précipite la mort de certains qui n’arrivent pas à supporter cette négligence de la part de France. Comme en témoigne ici Jeanne Mbolibona, épouse de l’ancien combattant Nicolas Pango, décédé il y a de cela 34 ans. «Au début de notre bancarisation, nous n’avons pas connu des choses pareilles. Mais, à compter du mois d’août jusqu’aujourd’hui, rien ne marche ! Nous demandons à l’armée française de verser nos pensions, car après la mort de mon mari qui totalise 34 ans aujourd’hui, je n’ai jamais eu des choses pareilles. Même certains de nos droits légaux, tels que la prise en charge pendant la fête du 14 juillet et bien d’autres fêtes françaises, tout est suspendu. On ne comprend plus rien. Nos maris ont combattu aussi pour leur liberté, pourquoi cette négligence ?», s’est-elle interrogé.
Si aujourd’hui la France change sa politique de traitement des anciens combattants en Afrique et précisément en République Centrafricaine, c’est par rapport au refroidissement de ses relations avec le pays de Touadéra ces derniers temps, ou bien cela est dû à un manque de moyens financiers ?
En réponse à cette préoccupation, Jeanne Mbolibona, très remontée pense pour sa part que c’est l’incapacité de la France, «à l’époque, nous avons vu la France à l’épreuve. Maintenant, la France est devenue pauvre. Si elle veut rompre avec nous, qu’elle nous dise clairement. Mais, nous n’allons pas lâchés parce que ce sont les droits de nos maris», a-t-elle insisté.
Et d’ajouter que les autorités centrafricaines doivent intervenir le plutôt que possible pour mettre un terme à cette maltraitance venant de la part de la France. «Nous demandons au gouvernement de faire quelque chose pour nous. Que nos autorités demandent aux Français qu’est-ce qu’ils veulent concrètement des anciens combattants ? Le sang de nos maris a été versé pour eux. Certains ont trouvé la mort même. D’autres ont été pris en esclave. Dieu a fait sa grâce pour que les miens sont revenus vivants. Et donc, je leur demande de verser seulement nos pensions car, c’est un droit», a souhaité Jeanne Mbolibona.
La France pense et croît toujours être supérieur aux pays colonisation. Or, en RCA, la majorité de la population a compris son jeu et ne fait pas foi à sa politique de développement.
Il est temps que les autorités centrafricaines compétentes se réveillent pour dire non à cette manière du traitement de ces courageux fils du pays qui d’ailleurs pourraient défendre valablement leur pays lorsqu’ils étaient encore en force. Car, à ce n’est pas ce même traitement qui est réservé aux tirailleurs africains de l’Ouest colonisés par la France, de temps plus que tout le monde combattait pour la même cause qui est celle de libérer la France.
Sabrina Larissa Vinciane Naïlo