Dans un communiqué de presse du Parquet de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, à travers le Procureur, Benoit Narcisse Foukpio, en date de 4 octobre 2024, apporte les clarifications sur une prétendue «enquête» publiée par le journal «Jeune Afrique» et relayée par la Radio France Internationale (RFI).
Par cette réaction, le Parquet de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui voudrait apporter certaines clarifications sur une enquête publiée, le 27 septembre 2024, dans les colonnes du journal «Jeune Afrique» sur les combattants africains intégrés aux troupes russes.
En effet, la revue de presse de la Radio France Internationale (RFI) du 30 septembre 2024, le journaliste, reprenant les termes de l’article sur les combattants africains au service de la Russie, a corroboré ses allégations par l’exemple d’un jeune centrafricain recruté dans une unité de police judiciaire de la ville de Bangui par les militaires russes en vue d’aller combattre en Ukraine.
Selon le Procureur de la République, Benoit Narcisse Foukpio, ces informations publiées par le journal «Jeune Afrique» et relayées par la Radio France Internationale sont dépourvues de toute vraisemblance et de fondement juridique.
Et d’ajouter que ces allégations, d’une extrême gravité, ayant pour seul objectif non seulement de mettre en cause la police judiciaire mais encore de discréditer la République Centrafricaine, ne sauraient rester sans réponse.
A cet effet, le Parquet de la République tient à rappeler à quiconque que les activités de police judiciaire sont encadrées par le code de procédure pénale et menée par un personnel qualifié et expérimenté sous la direction des magistrats du ministère public.
A ce titre, les unités d’enquêtes de la Gendarmerie et de la Police nationale ne sauraient se transformer en des centres de recrutement des combattants.
En définitive, le Parquet de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui informe l’opinion nationale, internationale, les lecteurs du journal «Jeune Afrique» et les auditeurs de Radio France Internationale qu’il n’y a jamais eu le recrutement des personnes gardées à vue dans les unités de police judiciaire en République Centrafricaine.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna