Ce 7 octobre 2024, marque un an jour pour jour que le Proche et Moyen Orient fait face à un conflit, à l’allure d’un génocide. C’était le 7 octobre 2023 qu’une guerre sans merci entre le Hamas et Israël, a déclenché. A ce jour, sur le terrain, les affrontements ne faiblissent pas. Des morts et des blessés sont désormais par centaine de milliers. Pour les dégâts matériels, n’en parlant pas. Malheureusement, Israël et les Etats-Unis, viennent d’ouvrir d’autres fronts notamment au Liban, en Syrie, en Iran et au Yémen. Face à situation, le Chef de l’Etat Centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra, dans son message à la tribune de l’ONU, a lancé un appel à la cessation des hostilités et le règlement des conflits à travers le dialogue.
En effet, un an après le début de la guerre dans la bande de Gaza, le nombre de morts continue de grimper et l’horizon ne montre aucun signe d’éclaircie. Les Nations unies, mais aussi l’Union européenne et les États-Unis, apparaissent impuissants à mettre fin au conflit.
Malgré près de 42.000 Palestiniens tués depuis le 7 octobre 2023, au lendemain de l’attaque terroriste du Hamas qui a fait 1.205 morts, les appels incessants du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, sonnent encore dans le vide.
Et donc, pour sa part, le Chef de l’Etat Centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra, a souligné lors la 79ème Session qui s’est tenue à New-York que ledit sommet s’est déroulé dans une situation mondiale très turbulente, minée par des crises géopolitiques croissantes.
Il a cité l’exemple des guerres entre la Russie et l’Ukraine, entre l’Israël et le Hamas, au Soudan et à l’Est de la République Démocratique du Congo, le terrorisme, la détérioration des conditions économiques qui étouffe la croissance en Afrique, la hausse des prix des carburants.
Convaincue que seul le dialogue peut mettre durablement fin à un conflit, «la République Centrafricaine exhorte les parties en conflit dans les différentes régions du monde à privilégier le dialogue et la diplomatie afin de trouver une solution à tous les désaccords à l’origine de ces conflits et sauver de milliers de vies humaines», a-t-il proposé.
Si réellement l’ONU joue son rôle, un appel pressant doit être lancé à l’endroit des belligérants afin d’aboutir à un cessez-le-feu et entamer les pourparlers comme a proposé le Chef de l’Etat Centrafricain.
Le plus sûr, est de dire une vérité frange à ces pays occidentaux qui soutiennent les massacres des civils innocents dans le pays. Il est temps de faire cesser les hostilités et trouver une solution définitive à ces différentes crises.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna