Dans une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo, dans la journée de jeudi 10 octobre 2024, le Maire de la Commune de Démbia, dans la préfecture du Haut-Mbomou, Clément Samedi, dénonce les agitations du contingent Marocain de la Minusca à travers leur laxisme vis-à-vis des bandits armés de la CPC et sollicite la présence des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et les alliés Russes du groupe Wagner dans la localité. Cette réaction fait suite à une grande opération réussie menée par les FACA «A Zandé Ani Kpi Gbé», appuyées par les alliés Russes au début de ce mois d’octobre dans la ville de Zémio et dans la Commune de Démbia.
Selon le premier Citoyen de la Commune de Démbia, Clément Samedi, le 1er octobre 2024, le même jour où il quitté Bangui pour Rafaï, à bord d’un aéronef, c’était ce même jour que les FACA «A Zandé Ani Kpi Gbé» ont fait leur entrée triomphale dans la ville de Zémio pour mettre en déroute les bandits armés de la CPC.
Le 2 octobre 2024, les éléments FACA «A Zandé Ani Kpi Gbé», sont arrivés dans la ville de Rafaï. A leur entrée, c’était des scènes de liesse de la population de la ville de Rafaï, vu la souffrance qu’elle a endurée sous la domination des mercenaires de la CPC.
Et le Maire de Démbia, de poursuivre ses explications, le contingent Marocain de la Minusca qui est basé d’un autre côté de la rive à Rafaï, a laissé la population à la merci des mercenaires de la CPC. Ces éléments des FACA sont arrivés dans la ville de Rafaï, à la poursuite des mercenaires de la CPC. Ils n’ont pas tué de civils, mais lancé une traque sans merci contre des bandits armés. C’était dans la Commune de Démbia qu’ils ont eu des altercations avec ces bandits armés de la CPC.
Le 3 octobre 2024, ces FACA ont lancé une grande opération de ratissage à la poursuite des résidus des éléments de la CPC qui sont cachés dans certaines maisons des civils.
Malheureusement, des propos du commandant du contingent Marocain de la Minusca, d’ailleurs, ces éléments ne sont pas autorisés à patrouiller au-delà de 5 km, selon lui, ne peuvent rien face à ces bandits armés. C’est grâce à l’intervention de ces FACA et leurs alliés Russes de groupe Wagner, que la ville de Rafaï est aujourd’hui complètement libérée de 15 à 20 km. Les éléments des FACA «A Zandé Ani Kpi Gbé» sont de vrais libérateurs.
Ce qui est regrettable, il y a de fausses rumeurs qui circulent à travers des rapports fomentés de la Minusca contre les actions patriotiques des FACA et leurs alliés dans la localité. Pour l’heure, ces éléments des FACA «A Zandé Ani Kpi Gbé» sont contraints de quitter la ville pour une autre localité.
Cependant, le 8 octobre 2024, les contingents de la Minusca sont déportés à bord de quatre (4) hélicoptères dans la ville de Rafaï. Ces contingents ont pris en otage le bâtiment de l’église Elim de Rafaï pour transformer avec leurs dortoirs. Ce qui a plongé le Pasteur et les Adeptes de cette église dans l’émoi. Car, ils ne comprennent pas ce qui se passe avec les contingents de la Minusca.
Dans la journée de jeudi 10 octobre 2024, la présence de ces contingents de la Minusca dans la Commune de Démbia, fait peur à la population, qui a manifesté leur vive colère pour réclamer le départ de ces contingents de la Minusca.
Sur le chantier minier de Guiritindo, ces éléments de la CPC se sont réfugiés dans cette partie du pays et sèment la peur et la désolation au sein de la population, empêchant ainsi les civils de vaquer librement à leurs occupations.
Face à cette situation, le Maire de la Commune de Démbia, Clément Samedi, lance un appel pressant à l’endroit des autorités politiques et militaires en ces termes, «j’exhorte les autorités centrafricaines à vite dépêcher les éléments de la police, de la gendarmerie, les FACA ainsi que les alliés Russes dans ces localités pour la sécurité de la population. Nous ne voulons plus des contingents de la Minusca ! Il faut les remplacer avec des contingents du groupe Russe de Wagner».
Les dérapages du contingent Marocain de la Minusca sont à plusieurs reprises enregistrés et dénoncés. Il est temps pour les autorités centrafricaines de réagir afin de trouver une solution définitive par rapport à ce contingent qui représente désormais un danger pour la population du Haut-Mbomou.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna