La politique environnementale nationale est encadrée par des textes législatifs et institutionnels couvrant différents domaines. C’est ce qu’a affirmé le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra, dans son discours d’ouverture des travaux du dialogue de haut niveau sur l’afforestation le lundi 14 octobre 2024 à la CNSS à Bangui.
Il ressort de la déclaration du Président de la République que la protection de l’environnement, nécessite à ce titre, une action collective et coordonnée des acteurs nationaux qui doivent s’appuyer sur des cadres juridiques et institutionnels adaptés et efficaces.
Par cette volonté, le Chef de l’Etat Centrafricain, a placé le développement durable parmi les grandes priorités de sa profession de foi. Au regard du cadre institutionnel, normatif et réglementaire ainsi que de toutes les politiques, plans et stratégies mis en place, la République Centrafricaine, s’offre des opportunités de mobilisation de ressources additionnelles et prévisibles dans le cadre de la relance de l’économie verte.
Ainsi, malgré les défis contextuels auxquels la République Centrafricaine est confrontée, le Chef de l’Etat a fait savoir que gouvernement, a pris des mesures importantes pour construire son portefeuille climatique et environnemental, particulièrement par l’adoption de l’Accord de Paris, l’élaboration du plan national d’adaptation et du Cadre National d’Investissement. Il y a en sus de cette initiative, la révision du document de Contribution Déterminée au niveau National en 2021.
La mise en œuvre de la Contribution Déterminée au niveau National révisée présentée à la «COP 26», selon le Président Touadéra, nécessite un budget total estimé à 1.764 milliards de dollars américains.
Pour combler le déficit de ressources, le gouvernement a créé un Fonds National pour le changement climatique (FONACAR), qui ambitionne de mobiliser 108,6 milliards de FCFA d’ici 2030. «Au regard de la volonté, j’ai placé le développement durable parmi les grandes priorités de ma profession de foi, et au regard du cadre institutionnel, normatif et réglementaire ainsi que de toutes les politiques, plans et stratégies mis en place, la République Centrafricaine s’offre des opportunités de mobilisation de ressources additionnelles et prévisibles dans le cadre de la relance de l’économie verte», a mentionné le Président de la République qui n’a pas manqué de souligner que l’environnement représente un enjeu majeur pour le développement durable de la République Centrafricaine, visant à concilier les besoins économiques, sociaux et écologiques des générations présentes et futures.
La question environnementale s’impose donc à la société centrafricaine qui est confrontée aux défis du changement climatique, de la perte de la biodiversité et de la pollution.
Face à ces problèmes, il est nécessaire de mobiliser les connaissances scientifiques, techniques et pratiques qui permettent de comprendre, d’évaluer et de gérer les interactions entre les activités humaines et l’environnement.
Il a également rappelé qu’un rapport de l’ONU qui mentionne que les cinq dernières années devraient constituer la période la plus chaude jamais enregistrée. Lequel rapport a estimé que les efforts des pays doivent être multipliés par cinq afin de maintenir l’objectif de réduction de +1,5°C d’ici 2100.
Ainsi, l’Afrique se réchauffe plus rapidement que le reste du monde. Si le phénomène n’est pas stoppé, le changement climatique continuera à avoir un impact gravement toxique sur la croissance des économies africaines.
Cyrille Renaldi Wegué Nidi